Belles rencontres pour Gérard Deltell et Richard Lehoux
POLITIQUE. À quelques mois des élections fédérales, prévues le lundi 21 octobre prochain, Gérard Deltell, député de la circonscription de Louis-Saint-Laurent, et Richard Lehoux, candidat pour le parti Conservateur dans le comté de Beauce, ont visité différentes entreprises de Saint-Georges, Saint-Éphrem, Sainte-Marie et Saint-Bernard, le vendredi 10 mai dernier, afin de prendre le pouls des entrepreneurs de la région.
« Nous sommes venus montrer notre programme électoral, mais nous sommes aussi venus écouter ce que les gens ont à dire. […] Pour alimenter le débat au Parlement, le meilleur politicien n’est pas celui qui parle le plus, mais celui qui aura écouté le plus », a affirmé Gérard Deltell
Rencontrés par le journal à Saint-Bernard, les deux hommes politiques s’étaient arrêtés du côté d’Aliments Breton afin de discuter de problèmes de main-d’œuvre avec Line Breton, vice-présidente en ressources humaines.
Brièvement, Mme Breton a laissé entendre qu’embaucher des travailleurs étrangers temporaires n’est pas chose aisée. Entre autres, les délais, l’obligation de recommencer du début à chaque démarche, et le quota de 10 % de travailleurs étrangers maximum sont toutes des épines aux pieds de l’entreprise.
« Il y a 30 ans, si je voyais un curriculum vitae avec aucune expérience de travail de plus de trois ans, je le jetais à la poubelle parce que le candidat ne présentait aucune stabilité. Maintenant, trois ans, c’est plus que parfait », d’imager Line Breton.
« En ressources humaines, la situation a évolué rapidement et peu de gens l’avaient vu venir. Et ce n’est pas exclusif à la Beauce, c’est d’un océan à l’autre », a répondu M. Deltell. Son parti propose donc d’adapter les demandes d’immigrations aux besoins économiques actuels. Également, il entend développer un plan pour convaincre les personnes à la retraite de retourner au travail, et ce, sans pénalité fiscale. À ces mots, Mme Breton se voyait très bien diviser un poste à temps plein en deux postes à temps partiel pour ces personnes.
« À cause de la lourdeur administrative, on risque de perdre des contrats. […] Je veux que les gens comprennent que j’ai toujours été un gars de terrain et que je vais continuer de l’être », d’appuyer Richard Lehoux.