Un piano public à Sainte-Marie?

SAINTE-MARIE. Bien que ce ne soit pas encore certain, tout porte à croire que Sainte-Marie aura un piano public, et ce, possiblement dès cette année.

L’idée est celle de Patrick Gravel de Sainte-Marie. Plus précisément, tout a commencé un jour où Simon Drouin de Saint-Sylvestre est venu à la Cantine Bolduc sur le parvis de l’église l’été dernier en transportant un piano dans son pick-up. Or, il a suffi que Gino Bolduc lui lance un « T’es pas “game”! » pour le convaincre de descendre l’instrument du véhicule et d’offrir un spectacle improvisé aux mangeurs. Également pianiste, Patrick Gravel avait lui aussi pris place devant l’instrument.

Réactions? Instantanées! « Les gens nous disaient: “Quand est-ce que vous revenez?” », se souvient-il. Motivé, il a contacté la Fabrique de Sainte-Marie (qui possède le terrain) afin de présenter son projet. Encore une fois, l’idée a été très bien reçue. « Ils sont prêts à faire un essai. Tout n’est pas réglé, mais c’est en très bonne voie! », de soulever l’initiateur.

Il est à noter que le piano pour le projet a déjà été trouvé. Il s’agit d’une propriété de Simon Drouin. Qui plus est, une dame a aussi mis son piano à la disposition des mélomanes mariverains.

Toutefois, on cherche encore des réponses à des questions telles que: Qui entretiendra le piano? Qui va s’occuper de l’accorder? Faut-il le barrer? Qui pourrait construire un abri et/ou fournir les matériaux? Si vous avez la réponse à l’une d’elles, écrivez à patrick@patrickgravel.com.

Un coin rassembleur

Selon Patrick Gravel, à cause des inondations du printemps, le centre-ville mariverain sera bientôt presque mort. Or, un piano public pourrait générer d’autres idées.

« Voir quelqu’un jouer sur la place publique peut donner le goût aux jeunes d’apprendre le piano. Il n’y a pas de mission établie, mais pourquoi ne pas y venir avec un ami qui chante ou qui joue de la guitare? Des choses vont se greffer autour de ça. À la messe de minuit, ça serait beau! Et les écoles de musique, elles pourraient inciter leurs élèves à venir jouer devant un public! », imagine-t-il.

Par ailleurs, tout comme d’autres villes l’ont fait avant, on entend décorer l’objet pour ne plus voir « un gros piano brun ». « Le but est que le piano ordinaire devienne un piano extraordinaire! »