Schyzophrène ou responsable?

Pier-Luc Boulanger-Fortier de Saint-Honoré, qui s’était barricadé dans une résidence de la rue Champagne le 4 janvier dernier, est finalement apte à subir un procès. Il reste maintenant à savoir si l’homme de 28 ans était alors responsable de ses gestes.

En effet, un rapport daté du 25 janvier indique qu’il souffre possiblement d’un trouble schizophrénique paranoïaque. Au moment des événements, il était aussi fort probablement sous l’effet de surconsommation de drogues. Une nouvelle expertise sera donc demandée au CISSS de Beauce afin de déterminer si l’accusé était responsable de ses actes.

M. Boulanger-Fortier connaîtra la réponse le 26 février prochain. Il demeurera détenu d’ici là. Il faut rappeler que Claude Doiron, porte-parole de la Sûreté du Québec, avait affirmé que l’accusé était désorienté le 4 janvier dernier, avant de se promener dans la localité avec une arme de chasse à la main. Il s’était ensuite barricadé à l’intérieur d’une résidence pendant plus de neuf heures. Le 5 janvier au matin, il s’était finalement rendu à la demande des policiers.