Record de participation à l’Extreme Mountain Race

COMPÉTITION. L’Extreme Mountain Race de Vallée-Jonction, présenté au Club Ski Beauce le 11 septembre dernier, a accueilli un nombre record de participants cette année avec 228 inscriptions.

L’événement, qui en était à sa 7e présentation, proposait aux participants de s’inscrire dans quatre catégories, dont celle impliquant des membres de services incendie de la région. Les profits de l’activité servent à assurer l’entretien du snowparc au club de ski, explique l’une des membres du comité organisateur, Sonia Jacques. « Notre but est de faire bouger les gens, mais aussi d’avoir le financement nécessaire à l’aménagement du parc hiver après hiver. »

Une trentaine de personnes étaient du départ de la vague Élite, première à s’élancer sur le parcours. « Ces participants sont les seuls à être obligés de franchir tous les obstacles répartis sur le parcours de 6 kilomètres. Le défi n’est pas le même pour toutes les catégories. À certains niveaux, les gens pouvaient contourner les obstacles après avoir tenté de les franchir. Dans certains cas, des pénalités étaient imposées si l’obstacle était raté. Pour la catégorie plus familiale, il y avait nécessairement moins d’obstacles et le parcours était plus court, question de favoriser la participation des familles ensemble. »

La catégorie des pompiers a donné lieu à de belles performances, malgré le temps chaud, explique Mme Fontaine, sauf que les sapeurs inscrits devaient s’exécuter vêtus de leur combinaison, leurs bombonnes, le casque et autres. « Il faisait tellement chaud que certains n’ont pas terminé. Leur équipement étant très lourd, il fallait s’y attendre, le défi étant très exigeant dans les circonstances puisqu’ils devaient franchir les mêmes obstacles que les autres. »

Mme Jacques explique que la popularité de la course réside possiblement dans ses différences, comparativement aux autres événements du genre présentés dans plusieurs localités de la région. « Le défi en est un aussi de force. Les obstacles exigent que les participants grimpent, soient parfois en suspension, il y a du transport, c’est très différent. Comme c’est en montagne, c’est très différent d’ailleurs comme défi. Il n’y a pas d’asphalte, puisqu’on utilise des sentiers dans les boisés du club de ski. Notre course des pompiers fait aussi qu’on se démarque. »

Pour Sonia Jacques, la hausse de participation de cette année pourrait se répéter dans le futur, surtout que la course était présentée pour la 7e année de suite, ayant pu éviter les mesures sanitaires au cours des deux dernières années. « Nous avons des gens qui reviennent après une pause de quelques années, tout comme nous avons des nouveaux visages chaque année. La tradition semble acquise chez plusieurs. »