2000 voitures anéanties
Il s’agit bien sûr d’un nombre approximatif, mais c’est très réalistes, considérant que le Demolition Fest de Sainte-Marguerite a connu sa 40e édition les 27 et 28 mai dernier et continue d’attirer toujours autant de spectateurs et plus de concurrents année après année.
Pour le 40e anniversaire, c’est 82 amateurs de tôle froissée qui ont répondu à l’appel, soit sept de plus que l’an dernier. La veille, au show de boucane, 50 véhicules ont vu leurs pneus disparaître en fumée, contre une quarantaine lors de l’édition de 2015. En termes d’assistance, en comptant les spectacles d’Orloge Simard de vendredi et de Duo WestFalia et du groupe Drop de samedi, ce sont plus de 5000 personnes qui auront participé aux festivités en 2016.
« Ça va bien. Les gens sont au rendez-vous et réagissent bien à ce qu’on leur propose », a prononcé Sandra Carbonneau, membre du comité organisateur.
À son avis, une part du succès annuel revient au fait que le Demolition Fest est le premier événement extérieur de l’année. « On débute la saison des festivals et le monde a hâte de sortir », a-t-elle précisé. D’un autre œil, tout mettre sur pied devient essoufflant pour elle et son équipe, et elle sait malheureusement que personne ne veut prendre la relève du festival. « C’est une remise en question chaque année… »
« Démol », je me souviens
Damien Giguère de Scott, possiblement le concurrent le plus expérimenté, y participe religieusement depuis 25 ans maintenant. « Quand j’ai commencé, j’avais 17-18 ans, et l’événement était déjà renommé. C’était la plus grosse course de démolition de l’année, et en plus, c’est chez nous! », a-t-il affirmé. De son point de vue, l’endroit a toujours été tout indiqué pour tenir le festival, la foule est immanquablement généreuse en applaudissements et les participants en profitent pour « faire du social ».
Pendant ce temps, il se rappelle une époque où un plus grand nombre de voitures à huit cylindres prenaient le départ de la compétition. Or, celles-ci donnent selon lui un meilleur spectacle pour les amateurs et l’expérience est plus intéressante pour les pilotes. Quoi qu’il en soit, même au volant d’une voiture à six cylindres, lui comme tous les autres y trouvent leur compte.
Outre ce vétéran de la destruction, Guillaume Francoeur, vainqueur de l’émission « Les pires chauffards québécois », était présent pour la toute première fois. « Le comité organisateur m’a contacté par Facebook et je me suis dit: "Why not?" (Pourquoi pas?) Ce n’est pas tous les jours qu’on peut détruire une auto! D’habitude, je le fais sur la route et le monde n’est pas content, mais là, le monde est content! », a-t-il commenté.
Bien que son expérience dans l’arène a été de courte durée, M. Francoeur s’est dit surpris par l’ampleur du festival et le grand esprit sportif des compétiteurs. « C’est sympathique, ça s’encourage… On voit que les gens ont mis beaucoup d’effort dans l’organisation! »
Pour obtenir davantage d’informations, visitez le www.demolitionfest.ca.