Quand l’abattage d’arbre devient-il nécessaire?
Il se peut qu’à un moment, après bon nombre de décennies de beauté et de loyaux services naturels, un arbre commence à dépérir et à montrer d’évidents signes de faiblesse. En ce sens, ses feuilles peuvent prendre une teinte moins vibrante, ses branches deviennent plus cassantes… Bref, ce n’est pas de bon augure pour la santé générale de la plante. C’est ainsi que l’abattage d’arbre devient une proposition plus qu’intéressante. Or, dans quels cas cette pratique devient-elle nécessaire?
La nécessité de couper
Qu’elles sont nombreuses les situations qui peuvent se traduire en un abattage d’arbre! Or, seules quelques-unes sont issues d’une nécessité, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’autre choix que de retrancher ledit arbre. Cela est notamment le cas quand il devient dangereux de le maintenir en vie, car il pourrait porter préjudice à la sécurité d’autrui. Un arbre est considéré comme étant dangereux quand ses grosses branches cassantes menacent de fendre et de s’écrouler sur le sol. Une branche pourrait même causer de graves dégâts à la structure d’une maison, engendrant au passage des coûts faramineux.
De plus, un abattage d’arbre deviendrait essentiel quand ce dernier montre des signes évidents d’une maladie au présage incurable. Cette maladie peut notamment être perçue par une faiblesse dans les branches ou des taches sur les feuilles. Quoi qu’il en soit, avant d’abattre un tel arbre, il faudrait faire appel à l’expertise d’un arboriculteur, qui pourra soit nous proposer un traitement efficace, soit nous conseiller de l’abattre. En outre, si on ne délogeait pas un arbre malade, il pourrait, au fil du temps, contaminer les arbres dans les alentours, ce qui serait peu enviable! On veut éviter le plus possible que les insectes nuisibles ou les bactéries se répandent aux autres arbres de notre propriété, qu’ils pourrissent et finissent leurs jours en tombant avec fracas.
Enfin, c’est en grattant légèrement l’écorce que l’on découvrira le réel état de santé de notre arbre. Si l’écorce est verte et tendre, c’est signe que l’arbre est plein de vie. Quand il vire au jaune, son avenir est incertain, certes, mais pas autant qu’une écorce beige, signifiant que l’arbre vient de rendre son dernier souffle. Puis, quand l’écorce porte une teinte de brun, c’est signe que l’arbre est mort depuis plusieurs années.
Une mise en place sécuritaire
D’ailleurs, bien qu’un abattage d’arbre puisse être effectué tout au long de l’année, la période idéale pour éradiquer un arbre se situe entre la mi-avril et la moitié du mois de novembre. L’hiver ne compliquera donc pas les opérations. Toutefois, quand un arbre devient dangereux, été comme hiver, il faut s’en occuper le plus rapidement possible. Pour ce faire, rien ne vaut l’expertise du professionnel dans le domaine, l’arboriculteur. Ce dernier utilisera toutes les connaissances qu’il a acquises dans le domaine pour déterminer si un arbre peut être abattu, ou s’il peut encore être sauvé. Si, malheureusement, il ne peut guère bénéficier d’un sauvetage arboricole, l’arboriculteur se servira des outils appropriés et de l’équipement nécessaire pour réaliser la tâche et ce, en toute sûreté.