Le bonheur, c’est…
COMMENTAIRE. Je vais être honnête, le titre vient d’une très vieille publicité sur un dépliant. L’astuce visait à inciter les gens à s’interroger sur ce qu’est le bonheur, jusqu’à ce qu’ils constatent qu’on parlait en fait d’une imprimante. Ce n’est pas un gros « char »…
Ceci étant dit, pour le plaisir, je me suis réellement posé la question. Après avoir « joué dans le trafic », j’ai trouvé différentes réponses et j’aimerais vous les partager avec légèreté (être niaiseux est un élément majeur pour « enjoliver » mon propre bien-être).
D’abord, sur Facebook, j’ai vu récemment que le secret du bonheur serait de savoir « appuyer sur le “brake” » dans un chalet loin de toutes civilisations, avec une bouteille de vin et un feu de camp.
A priori, l’idée d’avoir la sainte paix est intrigante. Il faut avoir du « pot » pour s’y trouver, car c’est un très bel « échappement » (je sais, on dit plus « échappatoire », laissez-moi une chance…). Mais, c’est extrêmement temporaire! Peut-être quelques jours, ou semaines si on ajoute NetFlix et quelques sacs de chips, au maximum!
C’est sûr, il s’agir d’une belle « halte routière », mais une étude de l’Université Harvard indique que ce qui prévaut dans le bonheur est la qualité des relations sociales. Or, quand tes seules interactions impliquent invariablement les maringouins de la bécosse, « il y a de l’eau dans le gaz »…
Selon le Dalaï-Lama: « Le bonheur n’est pas une chose toute faite, il découle de tes propres actions. » Joli, mais est-il irréaliste de forger son contentement dans les « choses toutes faites »? Faut-il nécessairement avoir travaillé fort pour apprécier ce que nous avons? Tout dépend de ce à quoi on « carbure », non? En bref, cette réflexion laisse ma conscience dans le même état que les routes du Québec: pleine de trous.
Aux dires de Bouddha: « Le bonheur est avant tout une manière d’être. » Curieusement, ça me fait penser à une phrase du personnage de Georges dans la pièce « Les voisins » de Claude Meunier, lorsqu’il affirme: « Pas dur d’être bien, il suffit de l’être! » Difficile de s’obstiner avec une phrase qui roule au « neutre », qui veut tout dire et son contraire… (Bouddha aurait fait un bon député!)
Sinon, selon une autre recherche, j’ai trouvé plusieurs ingrédients « magiques » à l’allégresse inconditionnelle. La plupart, on les connait bien: moins se stresser, bien dormir, avoir les mains sur le « volant » de ses rêves, blablabla. Les prochains mots vont vous sembler pessimistes, mais si vous ne comprenez pas déjà ces choses-là, vous vous retrouverez très vite dans un « cul-de-sac » où vous ne serez jamais heureux.
Ceci étant dit, un autre assaisonnement inhérent au bonheur est d’être reconnaissant. Me cherchant parfois des activités inutiles, au cours des dernières semaines, j’ai noté les réactions des gens lors de mes 20 derniers gestes de courtoisie au volant. Résultat: sur 20 personnes, seulement cinq ont montré un signe de gratitude. Je sais que dans la vie, on ne fait pas une chose parce qu’on souhaite se faire remercier. On la fait parce qu’on sait que c’est la bonne chose à faire. Mais, je crois que connaître sa chance est un bon début pour « “patcher” la route » de son bonheur!