Partir sur une étoile

FRAMPTON. Maintenant qu’il a obtenu son diplôme en gestion de commerce, la carrière de footballeur d’Olivier Fournier de Frampton est terminée. Le sport universitaire lui réservait toutefois une dernière surprise, car le vendredi 3 novembre dernier, il a été nommé sur l’équipe d’étoiles de la Ligue universitaire Atlantique.

« Lorsque je l’ai appris, j’ai sauté de joie! C’est quelque chose que je désirais depuis longtemps. J’ai récolté le fruit de mes labeurs. […] Mes sacrifices ont payé et ça fait chaud au cœur », a lancé l’ancien numéro 66 des Gaiters de l’Université Bishop’s de Sherbrooke.

Il faut savoir qu’une place dans l’équipe d’étoiles signifie que des entraîneurs-chefs d’équipes rivales ont remarqué ses qualités en tant que joueur. Il s’agit donc d’un véritable honneur pour le sportif de 25 ans.

À son avis, c’est sa force naturelle et son éthique de travail qui lui ont permis de capter leur attention. « Je m’entraîne pour être toujours au meilleur de ma forme. J’adore utiliser ma force pour bloquer les joueurs adverses! […] Je suis fier de ma saison. Mon plus gros défi a été de développer de la chimie avec mon joueur offensif de droite (Mikaël Pattin, aussi sur l’équipe d’étoiles). On a travaillé fort ensemble », est-il satisfait.

La fin?

Si le vétéran en était à sa dernière année de football universitaire, au moment d’écrire ces lignes, il devait toujours discuter avec son entraîneur à propos de la Ligue canadienne de football. S’il ne refuserait certainement pas une participation à un camp de sélection, il sait néanmoins que la file d’attente peut être longue. « Lorsqu’on mesure 5′ 11″, c’est très dur d’avoir des opportunités », devine-t-il.

Cependant, de toute son expérience, il ressort avec beaucoup de beaux souvenirs et bon nombre d’histoires à raconter. « Je pratique le football depuis l’âge de 9 ans. C’est sûr que ça fait quelque chose au cœur, mais si je regarde en arrière, je n’ai aucun regret », dit-il.

Qui plus est, il vient de se découvrir une passion pour le rugby et le judo, tandis qu’une nouvelle carrière professionnelle l’attend à bras ouverts. « Les idées ne manquent pas. Je vais être capable de m’occuper! »