DENB: des bons coups et un gros coup

AFFAIRES. Développement économique Nouvelle-Beauce (DENB) a tenu son assemblée générale annuelle le mercredi 20 mars dernier dans les bureaux de la MRC de La Nouvelle-Beauce à Sainte-Marie. Somme toute, l’organisation a connu une excellente année 2023. Toutefois, on devine que la fermeture d’Olymel en décembre dernier à Vallée-Jonction fera des contrecoups encore longtemps.

« On ne passera pas à côté, Olymel, ça va avoir un impact sur toute la région », avait débuté Frédéric Marcoux, président DENB. Notamment, il sait pertinemment que cette fermeture signifie des coûts additionnels pour les producteurs d’ici et, sur un horizon de 5 à 10 ans, il craint que ces derniers cessent d’investir dans leur entreprise. « Il faudra prévenir. C’est là que DENB va jouer son rôle », a-t-il poursuivi.

Marlène Bisson, directrice générale de l’organisation, a quant à elle rappelé qu’Olymel était aussi un employeur important et un client pour de nombreuses entreprises. Or, DENB a fourni beaucoup d’efforts afin d’aider les travailleurs à se trouver un nouvel emploi. « L’objectif maintenant est de soutenir la Municipalité de Vallée-Jonction », a-t-elle affirmé.

Ça va bien

Financièrement, DENB a connu des revenus de 1256 000 $ en 2023 et des charges de 995 000 $, permettant un excédent d’environ 261 000 $. De plus, 2720 interventions ont été réalisées auprès de 710 personnes, tandis qu’une douzaine d’aides financières ont été accordées, pour un total de 626 475 $.

Par ailleurs, 2023 a vu le retour du Souper des jeunes gens d’affaires (19 avril – 280 participants), du Tournoi de golf (15 juin – 310 participants) et du Souper des gens d’affaires (1er novembre – 350 participants), lesquels étaient à l’arrêt depuis la pandémie.

Pendant ce temps, la première édition du Salon de la robotique et de l’automatisation s’est déroulée les 17 et 18 mai derniers au Centre Caztel de Sainte-Marie. En attirant quelque 650 personnes dont plusieurs propriétaires manufacturiers, selon DENB, l’événement aura sans doute des retombées très positives sur l’économie régionale. L’activité, prévue aux deux ans, devrait revenir en 2025.

Enfin, en ce qui a trait au District de la construction innovante (qui consiste à construire un laboratoire en robotique et en automatisation), le projet est toujours en attente d’un feu vert gouvernemental.

« On a peur de perdre de la mobilisation. Il faut que ça bouge! On ne veut pas passer à côté de ce projet-là. Ça fait 3 ans qu’on travaille là-dessus! », a soufflé Marlène Bisson, en spécifiant avoir déjà amassé plus de 2,3 M$ pour le dossier, avant même que ne soit enclenchée une campagne de financement.