Pédophilie: 18 mois pour Larry Lapointe
Entre le mois d’octobre 1987 et mai 1988, Larry Lapointe, 56 ans de Sainte-Justine, a incité un garçon de 13 ans à des attouchements sexuels et à des fellations. Le mercredi 26 octobre dernier au Palais de Justice de Saint-Joseph, ses gestes lui ont valu une peine de 18 mois d’emprisonnement.
Notamment, à l’accusation, il a été soulevé que son dossier était aggravé par la fréquence des rapports sexuels, l’abus de confiance de l’accusé envers sa victime et son manque de transparence dans le traitement de son dossier. Il a en effet caché à son agente de probation qu’il avait également abusé d’un jeune garçon en 1991. Celle-ci devine par contre que le risque de récidive est faible.
D’autre part, un professionnel de la santé a indiqué que M. Lapointe a tenu avec lui des propos flous et superficiels, et qu’il ne semblait pas comprendre l’importance dudit antécédent. Il aurait aussi tenté de se défiler en assurant que les gestes reprochés étaient initiés par l’enfant. Il faut savoir ici que depuis les événements, la victime a connu des séquelles psychologiques, sociales, en plus d’avoir développé des problèmes de consommation de stupéfiants.
À sa défense, il a collaboré avec les policiers à son arrestation, les infractions ont été commises sans la moindre menace, et il demeure un actif pour la société puisqu’il a un emploi.
« La gravité objective est importante. Ça commande une peine d’emprisonnement ferme », a entre autres affirmé le juge Jean-Asselin. La sentence imposée de 18 mois de prison est assortie à une probation de trois ans avec un suivi de deux ans. Enfin, il n’a pas le droit de communiquer avec la victime, et son nom apparaîtra dans le registre des délinquants sexuels à perpétuité.