La prison, tous les dimanches
Pendant les 60 prochaines semaines, Ulric Larochelle, 43 ans de Saint-Bernard, devra aller passer son dimanche en prison. Telle est la sentence qu’il a reçu le lundi 11 juillet dernier au Palais de Justice de Saint-Joseph, alors qu’il faisait face à des accusations de possession et de trafic de stupéfiants.
On se rappellera que lors de la perquisition par les policiers, 13 plants et 948 grammes de cannabis avaient été saisis, de même qu’une somme de 1850 $ liée au trafic. La peine discontinue lui a pourtant été accordée pour différentes raisons.
D’abord, il a été accordé par la juge Rena Émond que l’accusé n’était pas l’instigateur du trafic dont on l’accuse. Également, son seul autre antécédent judiciaire est une conduite avec les facultés affaiblies survenue il y a 20 ans. Et, puisqu’il est agriculteur et qu’il a la garde d’un enfant une fin de semaine sur deux, un emprisonnement intermittent lui permettra de continuer ses activités tout en payant sa dette à la société.
Mentionnons enfin que le chef d’entreposage négligent d’une arme à feu a été retiré de son dossier. La carabine de calibre 22 non verrouillée qui avait été confisquée à sa résidence était en fait une arme de famille qui avait appartenu à son arrière-grand-père.