Indécence à la halte routière

C’est la troisième fois que Pascal Dubuc, 37 ans de Sainte-Marie, repasse devant la juge pour actions indécentes. Cette fois, soit le lundi 28 novembre dernier au Palais de Justice de Saint-Joseph, le geste lui a valu 200 heures de travaux communautaires.

Dans son plus récent dossier, M. Dubuc était à une halte routière sur le bord de l’autoroute 20 en novembre 2014. En regardant un homme qui se trouvait à l’urinoir, il a baissé son pantalon et commencé à se masturber. L’homme a ensuite quitté la pièce, mais l’accusé l’a suivi jusqu’à sa voiture en poursuivant son plaisir solitaire. Plus tard par contre, le plaignant a suivi le Mariverain sur l’autoroute afin de faciliter son arrestation par les policiers.

À l’accusation, on a soulevé la récidive et l’insistance de l’accusé (le fait de le suivre) comme facteurs aggravants, tandis qu’en défense, son plaidoyer de culpabilité et la thérapie qu’il a débutée par sa propre initiative comme étant des facteurs atténuants. Quant au rapport présentenciel, il indique que le risque de récidive n’est ni léger ni dangereux, mais modéré.

« Plus un suivi est pertinent, plus les risques de récidives s’estompent. On pourrait envisager un emprisonnement, mais je considère que vous avez fait un cheminement », a déclaré la juge Rena Émond. La sentence déterminée de 200 heures de travaux communautaires devra être réalisée dans un délai d’un an. La peine est assortie d’une probation de deux ans avec un suivi de 18 mois.