Il n’aura pas de… 24e chance

Éric Fortier, 37 ans de Sainte-Marie, s’est présenté au Palais de Justice de Saint-Joseph le mercredi 4 mai dernier avec un 23e dossier relatif à un bris de probation (et de semblable matière).

Le 24 octobre 2014, il avait été condamné à 150 heures de travaux communautaires sur un délai de neuf mois. À la fin, aucune heure n’avait été réalisée. Pour sa défense, il dit avoir contacté trois organismes et qu’aucun n’avait eu besoin de son aide.

Puis, un délai de six mois lui avait été accordé afin qu’il puisse respecter sa peine. Or, pendant cette période, il avait été incarcéré entre le 15 octobre 2015 et le 11 février 2016. « Je veux les faire mes travaux, mais comment je peux les faire? J’étais en prison », s’est-il exprimé. À l’accusation, on a toutefois soulevé qu’aucune démarche n’a été entreprise depuis le 12 février.

Ce mercredi, il était aussi au courant qu’il était sous mandat d’arrestation depuis plusieurs semaines, mais il ne s’était rendu à la justice que le jour même de sa comparution. « On voit bien que c’est une personne qui ne se mobilise en aucune façon », a prononcé le juge Hubert Couture, en ajoutant que si le passé est garant de l’avenir, qu’une nouvelle chance serait inutile.

M. Fortier demeurera donc derrière les barreaux jusqu’à son retour en cour, prévu le 17 mai.