Coupable de… quelque chose

C’est en se fiant aux récits de ses proches et des policiers que Dominique Laroche, 39 ans de Saint-Elzéar, a plaidé coupable à un chef d’accusation de voie de fait contre un agent de la paix, le lundi 22 août dernier, au Palais de Justice de Saint-Joseph.

L’événement reproché s’est produit le 1er mars de cette année à sa résidence. Tel que le tout a été exposé, M. Laroche vivait alors une situation physique et psychologique difficile. Pour fuir quelques instants sa réalité, il avait consommé du cannabis. Mélanger déprime et stupéfiants a cependant eu un résultat effroyable.

En effet, armé d’un bâton de baseball, l’accusé s’en est pris à sa mère ainsi qu’au conjoint de celle-ci. Mentionnons qu’après discussion, les deux victimes ont décidé de retirer leur plainte au dossier. À l’arrivée des policiers, le bâton toujours en main, il a donné des coups à la tête, au dos, à l’épaule et à la main d’un des agents. Il a d’ailleurs été en arrêt de travail après l’assaut, mais heureusement, l’homme ne devrait garder aucune séquelle.

« Je n’en ai aucun souvenir, mais malheureusement, c’est vrai », a affirmé l’individu qui n’avait, avant le mois de mars, aucun antécédent judiciaire. Ainsi, défense et accusation ont soulevé que les trois mois accordés de détention provisoire étaient un temps d’emprisonnement suffisant. « C’est l’accumulation des facteurs qui ont fait que ça a dégénéré ce jour-là », ont commenté les deux parties.

M. Laroche sera donc en probation pendant les deux prochaines années (avec suivi d’un an), et il lui sera interdit de consommer du cannabis également pendant deux ans. « Même si ça devient légal entretemps », a spécifié le juge Steve Magnan.