Éric Poulin signe un premier roman
Natif de Saint-Joseph, Éric Poulin a beau gagner sa vie en enseignant le génie électrique et informatique à l’Université Laval, cela ne l’a pas empêché de sauter, pieds joints, dans la rédaction d’un premier roman : La promesse du crapaud.
Le nouvel auteur a lancé son thriller psychologique assorti d’une note de fantastique le 8 novembre dernier au Musée Marius-Barbeau de Saint-Joseph. Il précise que sa profession est peut-être aux antipodes de la création littéraire, mais qu’elle présente quand même un aspect inventif. Aussi, ajoute-t-il : «J’ai toujours eu un penchant pour les arts.» L’auteur a fait de la musique et de la peinture.
L’écriture, dit-il, se voulait un prolongement de ses intérêts. Alors qu’avec une toile, on ancre l’image et que ce sont les gens qui se forgent leur propre histoire, Éric avait envie d’imaginer le contraire. « Dans une œuvre de fiction, c’est l’histoire qui est fixée. Le lecteur peut, à ce moment-là, s’emplir la tête d’images.»
Combattre des démons
La promesse du crapaud débute au moment même où le Québec avait vécu l’ouragan Irène. Isolé dans un chalet en compagnie d’amis qu’il a invités, Patrick convoque alors des amis pour combattre les démons qui le rongent. En plus d’être victime de visions troublantes, l’homme agit de façon étrange. Personne ne le sait, mais le personnage principal du roman porte quelque chose en lui dont on ne peut soupçonner l’ampleur.
Le livre de 271 pages, édité à compte d’auteur avec la collaboration de Publications Saguenay, est disponible au coût de 20 $ auquel il faut ajouter les frais d’envoi s’il y a lieu. Le plus simple pour s’en procurer un exemplaire est de faire appel à l’écrivain en se rendant sur son site internet à ericpoulin.ca.