La persévérance scolaire, c’est aussi l’été!
ÉDUCATION. Du 12 au 16 février a lieu la 15e édition des Journées de la persévérance scolaire en Chaudière-Appalaches. Alors que les journées de grève et le contexte économique actuel ont un impact sur les élèves les plus vulnérables, les Partenaires pour la réussite éducative de Chaudière-Appalaches (PRÉCA) désirent mettre de l’avant les efforts qui permettent de favoriser la réussite éducative dans la région.
Notamment, dans la plupart des municipalités, les jeunes qui fréquentent les camps de jour profiteront du programme « Lit de camp » pour une quatrième année l’été prochain. Brièvement, il s’agit de fournir des livres, des jeux de société et des animations littéraires aux enfants afin qu’ils puissent conserver un intérêt pour la lecture pendant les vacances.
« Tout est fait de façon ludique. Ça vise à contrer la glissade d’été (perte d’intérêt envers la lecture). Les enfants aiment vraiment ça! Le premier été, ils avaient une petite retenue, mais plus le temps avance, plus les enfants se mettent à fouiller dans les sacs! […] C’est très apprécié lors des journées de pluie ou des journées très chaudes », est enthousiaste Léa Turmel, coordonnatrice du camp de jour de Saint-Elzéar.
Qui plus est, des ententes avec des bibliothèques municipales permettent de renouveler l’inventaire et de garder l’intérêt des enfants. « Les enfants sont excités de voir de nouveaux livres. […] Si on peut faire une différence dans le développement de l’enfant, on va le faire! », a-t-elle lancé.
« C’est un magnifique projet. Nous ne sommes pas dans le: « Assis-toi et lis. » C’est par le jeu. […] Nous voulons que les enfants soient exposés aux mots le plus possible. L’objectif en 2024 est de couvrir 100 % des camps de jour en Chaudière-Appalaches », espère Ariane Cyr, directrice générale de PRÉCA.
En ce qui a trait au décrochage scolaire au secondaire, Mme Cyr a remarqué que dans les dernières années, la région a connu une augmentation significative du taux de diplomation après cinq ans et, bien qu’il existe toujours une disparité marquée du taux de décrochage des garçons par rapport à celui des filles, cet écart est beaucoup moins grand que par le passé.
« On voit l’amélioration. Il y a des avancées très intéressantes! », a-t-elle soulevé.