Travail = Résultats

« Si tu aimes ce que tu fais et que tu le fais très bien, tu peux arriver à réussir », est d’avis l’ancien homme-fort Hugo Girard. Ces mots résument parfaitement la conférence « La force du dépassement » qu’il a présenté le mercredi 12 avril dernier au Centre Caztel de Sainte-Marie, dans le cadre des déjeuners-conférences de la Chambre de commerce et d’industrie Nouvelle-Beauce.

Dans la vie comme en affaires, M. Girard sait que tout commence par un rêve, un objectif. Une fois que nous avons un but, il faut le structurer. « Le succès n’est pas une question de chance, c’est le résultat d’une bonne organisation. C’est un état d’esprit », a-t-il prononcé, en ajoutant que ce sont les petits détails qui font la différence à long terme. « Ça ne peut pas toujours être idéal. Parfois, il faut travailler avec ce qu’on a, mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas avancer. »

Ensuite, tout un chapitre de la conférence portait sur l’importance d’avoir une saine alimentation. Selon lui, bien manger permet notamment de se sentir mieux dans sa peau et de mieux performer dans la vie en général. « C’est un peu comme l’entretien sur notre véhicule. Si on s’alimente moins bien, notre corps va moins bien fonctionner. C’est une question de discipline. »

Plus tard, d’autres conseils de l’homme d’affaires et animateur soulevaient l’importance de bien s’entourer, de compétitionner contre soi-même (et non contre les autres), de se concentrer sur ce que l’on peut changer et de s’accepter tel que l’on est. « En m’entraînant, je suis passé de quelque chose de marginal que les gens ne comprenaient pas à une source de fierté que les gens comprennent. […] Je n’avais pas de certitude. Le résultat, je ne le connaissais pas, mais quand on travaille avec une structure, il va se passer quelque chose. »

Maudite motivation

« L’être humain est lâche de nature », est-il conscient. C’est pour cette raison qu’au début, tous les projets sont difficiles. Mais, c’est à force de croire en ses ambitions que le reste du monde va se rallier à sa cause. « C’est la tête qui mène les bras et non l’inverse. J’ai un agenda chargé, c’est la différence entre l’ordinaire et l’extraordinaire. C’est le fameux "extra" », de poursuivre Hugo Girard.

D’un point de vue plus personnel, il sait que si on lui avait dit que son objectif de devenir l’homme le plus fort du monde aurait pris 20 ans à se réaliser, il aurait sans doute abandonné. Qui plus est, il sait que ce n’est pas son titre de champion qui lui a le plus apporté, mais plutôt tout le parcours qui l’a précédé.

« On avance beaucoup plus dans l’échec. Dans la vie, il n’y a pas de mauvais temps, il y a juste du temps. À la fin, ce n’est pas parce qu’on ne gagne pas qu’on n’est pas devenu meilleur. Mieux vaut être troisième et avoir fait de son mieux qu’être premier et avoir l’impression de ne pas avoir tout donné. »