Saint-Joseph en quatre points
Décontamination d’une partie de la voie ferrée et taux de roulement dans les HLM, voici ce qui meublait en partie la dernière assemblée du conseil municipal de Ville Saint-Joseph.
50 000 $ pour décontaminer la voie ferrée
La construction de la piste cyclable dans le secteur urbain de Saint-Joseph, projet qui démarrera cette année même, commandera la décontamination d’une partie de la voie ferrée, sur une distance de quelque 50 pieds, dans le secteur du garage Louis Labbé, tout près de la Halte Desjardins.
Après une évaluation du coût des travaux, la Ville a opté pour cette solution plutôt que de faire bifurquer le tracé de la véloroute dans le parc municipal. Dans ce cas, il en aurait même coûté plus cher. De plus, il aurait fallu se soumettre à des procédures administratives impliquant notamment l’obligation de se référer au BAPE (Bureau des audiences publiques sur l’environnement).
Taux de roulement de 24 % aux HLM
Au cours de la dernière année, l’Office municipal d’habitation de Saint-Joseph a eu un taux de roulement de 24 % dans l’ensemble de ses 75 logements dont 50 sont dévolus aux familles. C’est un phénomène qui n’avait pas été observé depuis l’an 2000, rapporte sa directrice générale, Pauline Boilard.
Malgré tout, les appartements devenus vacants à la suite de décès ou de départs ont trouvé preneurs rapidement. Aussi, signale Mme Boilard, cette situation n’a pas occasionné de pertes financières importantes. Les mauvaises créances de la dernière année se sont élevées à 2427 $, ce qui demeure relativement faible, laisse-t-elle savoir.
Prolongement d’une avenue
La Ville investira un peu plus de 247 000 $ pour prolonger une partie de l’avenue Châtelet, ce qui permettra la construction de deux résidences unifamiliales et de trois jumelés. Dans ce dernier cas, les terrains ont déjà été vendus à un promoteur.
Anomalie corrigée
L’adoption d’un nouveau règlement vient corriger une anomalie qui, en cas de feu, aurait pénalisé les propriétaires dont la résidence est localisée dans une rue privée. L’ancien règlement, en effet, ne permettait pas la reconstruction d’un bâtiment principal s’il était détruit à la suite d’un sinistre. Dorénavant, cela sera donc possible.