Olymel: peu d’impact dans la région

AFFAIRES 25 établissements au Québec et dans le reste du Canada sont concernés par la décision d’Olymel d’abolir 177 emplois au sein de son organisation. Il s’agit surtout de postes-cadres.

La suppression des postes est répartie sur plus de 25 établissements au Québec et dans d’autres établissements dans le reste du Canada. Elle aura toutefois peu d’impact dans la région. « Ça se répartit entre le siège social, le centre administratif, les centres de distribution, les usines de production, etc. », souligne Richard Vigneault, qui se veut rassurant envers la population de la région. « Il faut comprendre que si on coupe des fonctions dans certains établissements, c’est parce qu’une seule fonction peut intervenir dans plusieurs établissements. Ça n’affectera donc pas les opérations des usines de Saint-Henri et Vallée-Jonction ».

Rationalisation 

Pour les responsables de l’entreprise, il est question supprimer d’abord 120 postes devenus vacants. « Nous étions en période de révision de ces fonctions de cadres, alors, les postes n’ont pas été comblés », indique Richard Vigneault, chargé des communications chez Olymel. La pénurie de la main-d’œuvre ne serait pas la cause de la vacance de ces postes. « Non, ils sont devenus vacants dans les derniers mois et au moment où l’on faisait un processus de révision, alors plutôt que de combler le poste et de dire à la personne deux semaines après qu’on a décidé d’abolir le poste, il valait mieux attendre », précise Richard Vigneault. 

Quant aux 57 autres postes, les personnes concernées étaient encore en emploi, ont été informées de la décision et ont reçu un avis de licenciement. Selon les responsables de l’entreprise, « cette décision s’est imposée après un examen attentif de l’efficacité et de la redondance des fonctions de soutien administratif au sein de l’entreprise. La révision des tâches associées à ces postes a convaincu la direction qu’une rationalisation dans la gestion des effectifs du personnel-cadre était devenue nécessaire », ajoute M. Vigneault. 

Enfin, il faut dire que la décision vise le bon fonctionnement de l’entreprise tout en évitant des pertes inutiles comme le dit Yanick Gervais, président-directeur général d’Olymel, « cette décision contribuera à éliminer le double emploi et permettra de réaliser des économies et des gains d’efficience afin de répondre à une conjoncture de marchés exigeant une plus grande agilité dans l’atteinte des objectifs stratégiques de l’entreprise. Ces suppressions de postes toucheront surtout des fonctions administratives, principalement au Québec ».