Olymel embauchera 119 étrangers d’un coup

EMPLOI. L’usine Olymel de Vallée-Jonction éprouvant de grandes difficultés à recruter, on a décidé de prendre le taureau par les cornes et d’aller chercher la main d’œuvre à l’étranger. Ainsi, en début d’année, l’entreprise verra son équipe s’agrandir de 119 travailleurs.

Pour ce faire, Olymel a fait appel au Programme des travailleurs étrangers temporaires du gouvernement du Canada. Les nouveaux arrivants auront donc le statut de travailleur étranger temporaire (un an) renouvelable. Mais, s’ils apprécient leurs conditions de travail (les mêmes que les autres employés), Olymel entend les appuyer dans leur demande pour devenir résidents permanents.

Les nouveaux salariés proviendront de Madagascar (Afrique) et de L’île Maurice (environ 1100 km à l’Est de Madagascar). Selon ce qui est prévu, ils arriveront en trois vagues, soit à la mi-janvier, à la mi-février et à la fin-février.

« C’est le plein emploi dans la région et les gens partent à la retraite. […] C’est notre dernier recours d’aller chercher des gens aussi loin, mais ce sont des gens qui ont envie de s’intégrer et qui ont envie de travailler. Nous voulons assurer la croissance de nos activités », a affirmé Richard Vigneault, porte-parole de l’entreprise.

M. Vigneault a spécifié qu’ils occuperont différents types d’emplois, mais tous dans le secteur de la production. De plus, une équipe d’intégration s’assurera de les encadrer adéquatement (recherche d’hébergement, impôt, assurance maladie, etc.).

Réal Bisson, maire de Vallée-Jonction, a confirmé que bien les recevoir était une réelle préoccupation. « On veut que ça aille bien, autant pour les gens qui arrivent que pour les gens qui les accueillent », a-t-il prononcé. Il a assuré qu’une séance d’information aurait lieu ultérieurement à Vallée-Jonction, à Sainte-Marie (où plusieurs devraient être hébergés), et peut-être aussi ailleurs, afin de préparer et de sensibiliser la population.

Tout comme son homologue, le maire de Sainte-Marie Gaétan Vachon devine que les Beaucerons auront des questionnements et il espère que tout un chacun saura se montrer accueillant.

« Il faut préparer le milieu pour bien vivre ensemble », a commenté en ce sens Aya Georgette Dje, coordonnatrice du Comité d’accueil et d’intégration des immigrants (CAIDI) Beauce-Nord.