L’ultimate frisbee gagne en popularité
SPORT. Alice Poliquin-Michaud, intervenante auprès de l’organisme Lien-Partage, a participé aux Championnats panaméricains d’ultimate frisbee en Argentine.
L’équipe de Québec ont terminé quatrième au classement sur neuf. Ils ont concouru dans la ville de Cañuelas, près de Buenos Aires, On y a retrouvé des groupes du Chili, de la Colombie, de l’Argentine, de la République-Dominicaine et d’ailleurs
Alice Poliquin-Michaud en est à son troisième été de compétitions d’ultimate. «Mon premier sport est le basketball. J’ai joué au secondaire et au collégial. J’ai commencé l’Ultimate pour bouger et avoir du plaisir», explique la joueuse.
Comment jouer
Le pointage de ce sport consiste à attraper un disque dans la zone adverse. Cependant, il y a aussi des points attribués pour l’esprit d’équipe. L’ultimate se joue l’été, dans un parc ou dans le sable, et à l’intérieur, l’hiver. En compétition, ce sont des équipes de quatre joueurs, mais le sport se joue également sept contre sept.
Un sport de plus en plus populaire
La Fédération québécoise d’ultimate a reconnu la section Québec-Chaudière-Appalaches du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) en tant que bâtisseur de l’année. La région cumule 921 joueurs dans les écoles du secondaire.
«C’est vraiment en expansion. L’ultimate se joue partout dans le monde et est accessible à tous» ajoute Alice Poliquin-Michaud.
L’Université Laval vient tout juste cette année de lancer une équipe officielle d’ultimate frisbee. Ils ont gagné les Championnats canadiens en 2017 et attendent de pouvoir revêtir les couleurs officielles du Rouge et Or.
Pour être une bonne joueuse
Il y a deux types de positions, les «cutters» et les «handlers». Le rôle des cutters est de trouver des ouvertures. Ils sont les attrapeurs, ceux qui tentent de marquer des points. Les handlers font des passes, lancent le disque afin qu’un autre joueur l’attrape.
Alice Poliquin-Michaud se démarque dans ces deux positions. Son équipe ne s’est pas qualifiée pour les mondiaux. Elle croit avoir encore des chances d’être sélectionnée pour faire partie de l’équipe canadienne. «C’est sûr que j’aimerais ça», décrit-elle.