Cris, larmes… et applaudissements!

Trois personnes ont artificiellement eu peur pour leur vie, le samedi 12 septembre dernier, dans le stationnement du Centre Caztel de Sainte-Marie. C’était alors la première édition de la compétition de simulation d’urgence Cambi-SM Canada.

L’événement, qui avait comme objectif premier de sensibiliser la population aux situations d’urgences et à mieux intervenir lors de celle-ci, a eu lieu devant une cinquantaine de curieux. « J’ai étudié le sauvetage aquatique toute ma vie. Les simulations, c’est le meilleur moyen d’apprendre. C’est comme sauter en parachute. On veut faire vivre une situation typique pour vraiment faire vivre l’urgence », a affirmé Steeve Marcoux, président-directeur général de SM Canada et initiateur de la compétition.

Le scénario mettait en vedette une jeune femme qui a causé l’accident parce qu’elle textait au volant. Les trois victimes, des comédiens maquillés, étaient sous la supervision du metteur en scène Marco Côté. « Il y a l’avant, le pendant et l’après. Il y a plusieurs phases de sensibilisation », a-t-il prononcé.

En lice, trois équipes ont souhaité tenter l’expérience: La fondation le Crépuscule, Tandem International et le Groupe d’Accompagnement Jonathan. C’est finalement l’équipe du Crépuscule qui a remporté le prix du jury. Il faut mentionner que le public a encore la possibilité de voter pour son équipe préférée sur Internet, via le http://vote.smcanada.org. L’équipe gagnante du prix du public pourra remettre la somme de 500 $ à l’organisme de son choix.

« On avait un stress et ce n’était même pas réel. Maintenant que c’est terminé, on se dit qu’on aurait dû faire autrement… On va s’améliorer à force de le faire », a commenté Patrick Bilodeau, membre de l’équipe du Groupe d’Accompagnement Jonathan.

L’événement s’est terminé avec une démonstration de réanimation cardiorespiratoire (communément appelé le RCR). Après réflexion, les organisateurs décideront si l’événement connaîtra une seconde édition ultérieurement. « On va peser le pour et le contre et on va s’ajuster pour une autre année », de conclure Marco Côté.

 

Quelques informations

Afin de sensibiliser encore plus les spectateurs présents, l’agente Catherine Giroux du Service de police de Sainte-Marie a expliqué les dangers de texter au volant. Notamment, elle informe que 99 % des gens savent que ce n’est pas bien, mais 17 % le font quand même. De plus, lorsqu’on baisse les yeux pour texter, on perd entre quatre et six secondes de route, soit l’équivalent d’un terrain de football les yeux fermés. Qui plus est, la force de l’impact en est doublée puisque le conducteur n’a pas (ou moins) commencé à ralentir la voiture. Par ailleurs, pour un contrevenant, texter au volant force une amende de 120 $ et quatre points d’inaptitude. Enfin, Mme Giroux a fait savoir qu’une application gratuite pour téléphone nommée « Mode conduite » envoie un message d’incapacité de répondre aux personnes qui vous contactent.