Josée Lachance, championne nationale

FITNESS. Josée Lachance de Sainte-Marie a récemment remporté le championnat national de bodybuilding fitness chez les 45 ans et plus, catégorie Bikini, lors d’une épreuve présentée il y a quelques semaines à Toronto. 4e chez les 35 ans et plus, elle n’était qu’à un seul point de monter sur le podium dans cette catégorie.

Gagnante dans deux catégories à Montréal, les jours précédents, elle a ainsi eu accès aux nationaux dans les deux épreuves. « J’ai eu 45 ans en août l’année dernière, j’avais donc accès à la catégorie 45 ans et plus, contrairement à l’an dernier. Tant qu’à être sur place, je me suis aussi inscrite dans la catégorie 35 ans et plus. J’avais aussi terminé 4e chez les 35 ans et plus il y a deux ans, mais cette année, j’étais vraiment près de la troisième place, alors j’ai le sentiment de m’être améliorée encore. »

Adepte de bodybuilding de style fitness, dans la catégorie Bikini, Josée Lachance est une habituée des podiums dans sa discipline. Ayant perdu son père l’an dernier, elle n’avait pu se qualifier pour les rondes éliminatoires, n’ayant pu s’entrainer d’une manière aussi assidue. « Mon père était décédé cinq semaines avant le national, alors ça avait été une année assez difficile pour la famille. Je m’étais entrainée pas mal, mais les événements ne se prêtaient pas à ça vraiment. Mes entraineurs m’avaient dit d’y aller quand même puisque j’étais inscrite, mais je n’étais pas à un niveau physique comme ce que j’offre habituellement. »

Josée Lachance s’entraine depuis l’âge de 11 ans, mais se consacre à la compétition depuis six ans à peine. « Chaque année, je m’entrainais davantage et aujourd’hui je dirais que je m’entraine professionnellement. C’est un autre niveau et on dirait que je deviens plus exigeante, même dans mon hors-saison. Je fais beaucoup de choses à un autre niveau pendant toute l’année, l’alimentation notamment. »

À 45 ans, elle ne songe pas à changer de discipline, malgré la fragilité de la forme physique à une certaine étape de la vie. Une pause sera peut-être nécessaire toutefois. « Le fitness me rejoint depuis longtemps. J’ai toujours bien mangé. La poutine n’a jamais fait partie de mon alimentation et ça me rejoint. Plus j’en fais et plus je suis exigeante envers moi-même. J’ai coaché quelques personnes récemment et ça me passionne aussi. »

Conceptrice chez le fabricant d’autocars Prevost, elle a accédé à des fonctions de gestionnaire de projets et travaille maintenant à Saint-Nicolas, alors qu’elle était assignée à l’usine de Sainte-Claire il y a encore quelques mois. « L’entreprise m’a toujours supporté dans cette aventure. Je ne dis pas que je ne ferai plus de compétition, car me sortir de ce monde-là va être difficile, mais j’ai des défis professionnels qui m’attendent chez Prevost, alors je vais me concentrer là-dessus pour la prochaine année ».

Avant toute pause, elle prendra tout de même part à une compétition nord-américaine qui aura lieu en septembre prochain à Pittsburgh.