La santé publique de Toronto enquête sur le 1er cas suspect de la variole du singe

TORONTO — Le Bureau de santé publique de Toronto a déclaré qu’il enquêtait sur le premier cas suspect de la variole du singe en Ontario.

Les responsables de la santé disent que le cas est un homme dans la quarantaine qui a été en contact avec quelqu’un qui s’était récemment rendu à Montréal.

L’homme se rétablit à l’hôpital et son état est stable.

Le risque posé par la variole du singe est faible et, jusqu’à présent, les cinq cas confirmés en laboratoire au Canada se trouvent à Montréal. Les responsables de la santé ont fait savoir samedi qu’il y avait 15 cas sous enquête.

La variole du singe est une maladie rare qui provient de la même famille de virus qui cause la variole, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclarée éradiquée dans le monde en 1980.

En général, la variole du singe ne se propage pas facilement entre les personnes et se transmet par contact étroit et prolongé, y compris le contact direct avec des gouttelettes respiratoires, des fluides corporels ou les plaies d’une personne infectée.

La variole du singe est généralement plus bénigne que la variole et peut provoquer de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, de l’épuisement, des ganglions lymphatiques enflés et des lésions sur tout le corps.