Sécurité routière: « Caries » sur la Carrier

SCOTT. La route Carrier à Scott, de même que tout le secteur environnant l’école primaire L’Accueil, le CPE des Petits Pommiers et le parc Joseph-Antoine Drouin, est limitée à 30 km/h. Quelques-uns respectent la loi, mais certains osent encore jouer avec la sécurité des familles qui y résident. Après diverses actions entreprises, pour la Municipalité, l’heure est à la sensibilisation.

Consciente du danger, depuis environ un an et demi, la Municipalité a pris différentes initiatives afin de décourager les chauffards: limites de vitesse écrites sur des panneaux et sur la chaussée, corridor scolaire (piste cyclable avec poteaux protecteurs), bollards flexibles (image d’un enfant au centre de la route), panneau d’arrêt illuminé à l’intersection de la route Carrier et de la rue des Marie-Ange, etc. Les différentes initiatives ont été réalisées avec la collaboration des organismes Vivre en Ville, À pied, à vélo et Accès transports viables.

« Nous voulons que les enfants soient capables de se déplacer de l’autre côté de la rivière jusqu’à l’école en toute sécurité. C’est très important », a déclaré Clément Marcoux, maire de Scott.

Toutefois, M. le maire a effectivement vu les traces de conducteurs délinquants. Il espère néanmoins que ceux-ci soient toujours les mêmes, considérant que les deux panneaux de statistiques qui y sont installés ont des statistiques « pas pires ».

« On maximise ce qu’on peut faire, mais il y a toujours place à amélioration. « Sensibilisation » est le gros mot. Il y a aussi le savoir-vivre… », a-t-il appuyé.

« Plus d’une fois, on a failli me percuter. Je me suis même déjà fait accrocher par le rétroviseur d’une voiture qui ne s’est jamais arrêtée. […] Je pourrais vous citer des centaines d’exemples où j’ai été témoin d’un conducteur fautif », a commenté pour sa part Pascal Dufort, résident du secteur, qui est aujourd’hui surpris lorsqu’un automobiliste se conforme à la loi. « Même les autobus scolaires ne respectent pas la limite… Encore une fois, on va attendre qu’un accident grave se produise pour que les choses changent ou que les gens prennent conscience du danger », est-il inquiet.