Possibilité de 29 nouveaux médecins en Chaudière-Appalaches
SANTÉ. La région Chaudière-Appalaches pourra accueillir 29 nouveaux médecins au cours de la prochaine année, selon les plans régionaux d’effectifs médicaux (PREM) pour 2025. Cette répartition est la même que celle de l’an dernier, indique le CISSS Chaudière-Appalaches.
Ainsi, la région pourra profiter de l’arrivée de 20 nouveaux médecins facturant et neuf médecins en pratique. Le territoire de la MRC de Bellechasse pourra accueillir deux nouveaux médecins, tout comme la Nouvelle-Beauce. Le Réseau local de santé (RLS) de Beauce voit cinq médecins lui être octroyés, celui de Thetford en accueillera quatre, celui des Etchemins deux, et Montmagny-L’Islet, trois. À Lévis, on pourrait en compter jusqu’à neuf, selon l’évolution des choses.
Par ailleurs, une place à Lévis et une autre dans le secteur des Etchemins sont réservées pour recruter des médecins en milieu universitaire. Les PREM 2025 couvrent la période du 1er décembre 2024 au 30 novembre 2025.
Le CISSS Chaudière-Appalaches ne réussit toutefois pas toujours à combler les postes qui lui sont octroyés. L’an dernier, 18 nouveaux facturants avaient été octroyés, deux PREM-Universitaires dédiés à la relève médicale (poste pour un étudiant en cours d’études en médecine), et 9 médecins à mobilité interrégionale.
« À ce jour, il reste encore quatre nouveaux facturants et deux en mobilité interrégionale disponibles au PREM 2024. Le CISSS, le Département régional de médecine générale et nos partenaires médicaux sont encore très actifs pour recruter sur ces postes encore vacants », précise la porte-parole du CISSS, Jessica Poiré.
L’organisation doit maintenant convaincre les candidats de venir tenir leur pratique en Chaudière-Appalaches. « Le processus ne permet pas d’imposer un lieu de pratique spécifique. Un médecin peut choisir seul son lieu de pratique et il pourrait même choisir d’ouvrir une clinique solo. Le seul levier pour influencer ce choix est la concertation entre les GMF d’un même territoire », précise Mme Poiré.
Un déficit toujours problématique
Par ailleurs, le CISSS Chaudière-Appalaches doit toujours composer avec une situation difficile, son budget étant déficitaire, et tente de retrouver un équilibre à ce chapitre. L’organisation présente un déficit cumulé de 28,6 M$, au 30 septembre dernier, et qui s’explique principalement par les heures travaillées et le temps supplémentaire qui demeurent élevés notamment en raison de l’arrêt graduel du recours à la main-d’œuvre indépendante, en plus des services habituels à la population.
« Les effets des actions découlant de notre plan de retour à l’équilibre budgétaire ne sont pas encore perceptibles à cette période, car elles commencent à s’actualiser dans l’organisation. Conséquemment, nous assurons un suivi serré de notre plan et demeurons confiants que ses actions permettront un retour à l’équilibre au 31 mars 2025 », indique Mme Poiré.
Les efforts sont faits à plusieurs niveaux, explique-t-elle, alors qu’il est désormais découragé d’accumuler des heures supplémentaires à la direction de la protection de la jeunesse, à titre d’exemple. « La situation à la DPJ est incluse dans le grand portrait général CISSS et comme dans le cas de tous les autres secteurs d’activité du CISSS, en ce qui a trait au temps supplémentaire, il est possible pour le personnel d’en faire étant donné la charge de travail, mais dans une saine gestion de celui-ci. Nous demandons simplement à notre personnel que le temps de travail additionnel à la semaine normale soit autorisé par leur gestionnaire tel que le prévoit la convention collective », nous a-t-on précisé.