Plan directeur d’aménagement: Scott attend toujours
SCOTT. Le lundi 3 juin dernier, la séance ordinaire du conseil municipal de Scott a permis aux élus de confirmer leur intention d’aller de l’avant dans le Plan directeur d’aménagement, présenté aux citoyens en 2021, concernant l’avenir de l’ancienne école. Cette partie du plan attend néanmoins toujours des réponses gouvernementales…
Notamment, ledit plan inclut divers aménagements résilients, tels que des parcs éponges et des bassins de rétention, mais tout doit commencer avec l’acquisition du gymnase et de deux locaux de l’ancienne école primaire.
« Le but est que le gymnase revienne aux citoyens », a affirmé Michel Lefebvre, directeur général de Scott. On se souviendra en effet que le gymnase avait pu être construit à la suite d’une levée de fonds avec la population en 1998. C’est donc par respect pour les donateurs que l’on souhaite conserver l’infrastructure.
Toutefois, tel que l’a indiqué le conseiller municipal Frédéric Vallières, la Municipalité craint de se retrouver avec une coquille vide, mais ne pas savoir quoi en faire. « Lorsque le projet sera accepté, d’autres projets pourront être réalisés, mais c’est un tout. Si on ne ramasse pas cette partie de l’école, il faudra tout repenser. C’est une petite question avec une grande incidence », a-t-il précisé.
Il faut savoir que le ministère des Transports et de la Mobilité durable et le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs sont également impliqués.
« Le dossier est à l’étude, mais on ne veut pas avancer le projet morceau par morceau. C’est un projet d’ensemble ». a appuyé le conseiller municipal Scott Mitchell.
« Nous avons une vision à long terme. Nous voulons revitaliser notre milieu avec quelque chose qui résiste dans le temps aux inondations », a commenté dans le même sens son homologue Pierre-Luc Langevin.
« Ce qu’on attend maintenant des ministères c’est, est-ce qu’on peut faire de quoi et est-ce qu’il y a des subventions possibles », de conclure M. Lefebvre.