Lynda Lemay: une dose de folie pour Sainte-Marie
CHANSON. L’autrice-compositrice-interprète Lynda Lemay s’est donné le drôle d’objectif de réaliser 11 albums dans les trois dernières années. Ce défi, jumelé à sa tournée « La vie est un conte de fous » réinventée, a permis de créer un tout nouveau projet: « La Onzième Folie ». Le spectacle sera présenté le samedi 11 octobre prochain à la salle Méchatigan de Sainte-Marie.
« J’ai fait l’Olympia de Paris avec ce show-là, mais le spectacle est créé pour visiter un maximum de villes. Dans les grandes comme dans les petites salles, on retrouve la même proximité. Les gens se sentent très proches de nous. Il y a quelque chose de très familier. Je suis sur scène comme je suis à la maison. […] On a du gros fun! », a affirmé l’artiste aux 36 ans de carrière.
En compagnie de ses musiciens et choristes Claude Pineault et Marc Angers, Lynda Lemay fera découvrir ses plus récentes chansons, en plus d’offrir ses anciens succès. Quant à la mise en scène, elle est le fruit d’un travail de collaboration entre elle-même et son éclairagiste Pierre Roy.
« Il est extraordinaire! Il est comme moi, mais en lumière. Il aime se renouveler. Il aime surprendre. […] Nous ne sommes que trois sur scène, mais il ne manque de rien! », a-t-elle lancé, non sans complimenter le dynamisme de ses partenaires.
Par ailleurs, bien qu’elle soit à l’aube de la soixantaine, Mme Lemay a reconnu qu’elle craignait toujours de ne pas être à la hauteur de ce à quoi le public s’attend. « Il faut que je sois capable de surprendre à tous les niveaux », espère-t-elle.
Néanmoins, les commentaires et les confidences qu’elle entend à la fin de chaque soirée la confortent inévitablement.
« Je reçois beaucoup d’amour. Il y a beaucoup de larmes, beaucoup d’autodérision, beaucoup d’émotions fortes. C’est ma marque de commerce, de passer du rire aux larmes », a-t-elle poursuivi.
« Je fais moins de tournées au Québec qu’à l’extérieur du Québec et je fais peu de télé. Les gens me connaissent, mais quand ils viennent me découvrir, ils sont surpris par l’humour. Malgré les chansons tristes, on ressort en étant apaisés, en étant fiers d’être humains. À la fin, on a envie de se dire: “La vie est donc bien belle!” », conclut-elle.
