Le Joker ne « jokera » plus
SAINT-BERNARD. La 13e édition du Festival du Joker de Saint-Bernard, qui a eu lieu du 6 au 8 juin dernier, aura été la dernière. Le comité organisateur en a fait l’annonce le 25 septembre dernier.
« Nous avons tous un pincement au cœur, car un festival dans une municipalité, c’est un moteur dynamique qui permet de se rassembler, de festoyer et dans lequel nous nous identifions », a commenté Johanne Beauseigle, directrice des communications et de la vie communautaire à Saint-Bernard.
Il faut rappeler que l’événement avait connu une année de pause en 2020, tandis que des membres fondateurs, dont la présidente Catherine Dumas, avaient décidé de passer le flambeau après de longues années d’implication. Depuis, l’objectif était de trouver une autre personne qui serait prête à se relever les manches. Or, cette personne n’a pas été trouvée.
« Nous comprenons que c’est très exigeant d’être à la tête du plus gros événement de l’année. À la lumière de ces données, la majorité du comité actuel a pris la décision qu’il ne souhaitait pas revenir. Un appel à tous est en cours pour trouver la perle rare qui souhaiterait poursuivre la mission du festival, former une équipe et redonner vie à un comité. Le temps presse, nous sommes toujours en attente. Qu’adviendra-t-il en 2026 pour le Joker? À l’issue de ce processus, la Municipalité se penchera sur des pistes de solution », a-t-elle poursuivi.
Par ailleurs, Mme Beauseigle sait pertinemment que tous ceux et celles qui auront pris part aux festivités depuis ses débuts auraient mille anecdotes à raconter.
« C’est ça que ça crée un festival, ce sont des souvenirs! C’est un peu comme Monu-neige qui, à une certaine époque, a connu vraiment du succès et qui, pour différentes raisons, a cessé ses activités hivernales. Ce n’est pas simple et facile de trouver des bénévoles qui souhaitent s’investir et mettre autant d’énergie. Il s’agit peut-être de l’occasion de trouver une nouvelle formule et de se réinventer? Dans tous les cas, Saint-Bernard a toujours su relever ses manches », conclut-elle.
