Une SQDC à Sainte-Marie
SAINTE-MARIE. La Société québécoise du cannabis (SQDC) ouvrira une succursale le lundi 25 novembre prochain à Sainte-Marie. Située au 1035, boulevard Vachon Nord, il s’agit de la 101e adresse (5e en Chaudière-Appalaches) de la société d’État.
S’il se fie notamment sur les commandes en ligne et les commentaires des clients d’autres magasins, la venue de la SQDC à Sainte-Marie était attendue selon Karl Turgeon. directeur de la succursale. « Ça répond aux besoins de la communauté », a-t-il affirmé.
À l’intérieur, sur environ 2000 pi² de surface, les consommateurs retrouveront quelque 300 produits: fleurs séchées, haschich, joints préroulés, produits comestibles et boissons. Mentionnons qu’environ 650 mètres séparent la Polyvalente Benoît-Vachon et le commerce, alors que le minimum légal est de 250 mètres.
Question de présentation
De plus, le point de vente accueillera différentes nouveautés qui ont été mises en place par la SQDC depuis le début de l’année, telles que l’affichage par catégories, des présentoirs et des îlots vitrés, de même qu’un comptoir de collecte pour les commandes en ligne.
« Chaque ouverture, nous souhaitons améliorer le concept. Avant, nous avions reçu le commentaire que nos succursales étaient très sobres. Sainte-Marie sera un pilier de l’expérience client. C’est aussi un beau milieu de travail pour l’équipe. Nous souhaitons mettre la barre toujours plus haut », a lancé Alexander Bove, directeur immobilier de la société d’État, en soulignant que l’enseigne mariveraine sera la deuxième de la chaîne avec le parcours client en « U » (après celle de la promenade Masson à Montréal).
« Chaque ouverture de succursale amène vraiment une fébrilité. Il y a une mobilisation des employés. Nous avons le sentiment du devoir accompli », a appuyé Jean-François Dulac-Lemelin, vice-président expérience client pour la SQDC.
Celui-ci devine que le marché légal du cannabis joint environ 65 % des consommateurs. Le nouveau commerce devrait donc permettre à davantage de personnes d’avoir accès à un produit contrôlé.
« Depuis 2018 (l’année de la légalisation du cannabis), l’acceptabilité sociale a beaucoup changé et je crois que le professionnalisme des conseillers y est pour beaucoup. Nous avons un produit qui vient avec des questionnements, c’est normal. On est là pour donner de l’information. Il y a des gens qui viennent et qui n’achètent pas et c’est correct. C’est notre mission d’informer », a commenté pour sa part Alban Troja, directeur des opérations à la SQDC.