Francisation: aussi une question d’intégration
ÉDUCATION. Le 12 novembre dernier terminait l’ensemble des cours en francisation du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE). Si le service présentait des défis financiers, ne pas l’offrir est un réel problème pour les personnes immigrantes.
Parmi elles, Gerardo Jarquín, 43 ans et originaire du Nicaragua, est arrivé à Saint-Joseph-de-Beauce en septembre 2021, ceci avec un permis de travail fermé.
Pour sa part, M. Jarquín apprenait le français depuis l’été 2022. « C’était important pour moi, parce que cela m’aide à m’intégrer en dehors des professeurs, qui ont été excellentes dans l’enseignement. […] Cela nous permet de parler et de communiquer plus facilement dans tous les domaines, comme le travail, ainsi que la participation à la vie », a-t-il commenté (traduit de l’espagnol).
Arrêter les cours est donc une grande erreur selon lui. En ce qui le concerne, il estime que la situation vécue au Québec par les immigrants est préoccupante, car sans la langue, il devient difficile de s’intégrer.
« J’espère que cela sera bientôt résolu, car même si le gouvernement a initialement supprimé l’aide qu’il nous accordait, j’ai quand même fréquenté l’école pour apprendre », dit-il, en caressant le souhait d’obtenir le statut de résident permanent.