Défi têtes rasées: la PBV aime donner
SAINTE-MARIE. Encore une fois, les élèves de la Polyvalente Benoît-Vachon (PBV) de Sainte-Marie ont prouvé leur grande générosité. En effet, ce jeudi 6 juin, 26 personnes dont 23 jeunes ont accepté de relever le Défi têtes rasées de Leucan. Le geste a permis d’aller chercher un don de 13 600 $ pour les enfants atteints de cancer et leur famille.
« Nous avons des jeunes incroyables qui s’engagent, année après année. […] Nous sommes touchés de voir autant de jeunes. Nous vivons dans une société qui est de plus en plus repliée sur soi, alors le Défi têtes rasées montre aux jeunes que c’est important de s’impliquer », a affirmé l’enseignant Pierre-David Grondin, qui a repris le flambeau de l’activité il y a deux ans avec sa collègue Catherine Bonneville.
Il faut savoir que Pierre-David Grondin est le fils de Stéphane Grondin qui, en compagnie de sa collègue de l’époque Véronique Couture, avaient initié le Défi têtes rasées à la PBV il y a plus de 10 ans.
« Nous avons la chance de ne pas avoir d’enfant malade dans nos familles, nous n’avons pas d’élève malade, mais nous voulons redonner à ceux qui ont moins de chance. […] Le résultat est au-delà de nos attentes et ce sont nos jeunes qui ont fait la job! », est impressionnée Catherine Bonneville. Cette dernière lance d’ailleurs le défi à n’importe quel des six directeurs de la polyvalente de mettre sa tête à prix l’an prochain.
Qui plus est, Mme Bonneville a constaté avec joie que plusieurs élèves plus jeunes ont vu les plus vieux prendre part à l’activité en se disant qu’ils oseront en être une prochaine fois. « Ça a un effet boule de neige! » Pendant ce temps, M. Grondin a souligné que les participants portaient leur chandail de Leucan avec la même fierté que s’ils encourageaient leur équipe de hockey préférée. « Il y a de la fébrilité dans l’air! », dit-il.
Rappelons ici que la PBV avait amassé un peu moins de 10 000 $ il y a deux ans, tandis que les 18 participants de l’année dernière avaient atteint la barre des 12 000 $.
« Ça me tient vraiment à cœur. Je n’ai jamais vraiment eu de misère dans la vie et de savoir que des enfants ont le cancer, je trouve ça triste, alors j’ai voulu faire quelque chose pour les aider », a commenté pour sa part Samuel Poulin, un élève de secondaire 5 qui a récolté 560 $.