Conférence de Guy Carbonneau: Saint-Lambert sur son 36 pour le numéro 21

SAINT-LAMBERT. Une carrière de 19 saisons dans la Ligue nationale de hockey, vainqueur de trois coupes Stanley (1986, 1993 et 1999), entraîneur des Canadiens de Montréal (2006 à 2009), intronisé au Temple de la renommée du hockey (2019)… Avec un tel curriculum vitae, il va sans dire que les visiteurs du Festival de la Rentrée de Saint-Lambert-de-Lauzon étaient pendus aux lèvres de Guy Carbonneau, le mercredi 21 août dernier!

En effet, le sportif bien connu était présent sous le chapiteau du festival à l’initiative du Groupe Performance, afin de répondre à différentes questions. Pendant une heure, avec l’aide de nombreuses anecdotes, Guy Carbonneau a su créer un parallèle entre la vie sportive et le domaine des affaires. « C’est un grand honneur », étaient tous d’accord les panélistes de la soirée.

Ainsi, notamment, il a fait valoir que la discipline, comme le talent, ne suffit pas à avoir du succès dans quelque domaine que ce soit si la passion n’y est pas. De plus, il ne faut pas s’imaginer être capable de tout réussir tout seul, il faut savoir se montrer patient et, bien sûr, il faut être prêt à travailler fort. « Le hockey aujourd’hui, c’est international. Le bassin de joueurs est énorme. Il faut être capable de faire sa place, sinon, il y a quelqu’un d’autre qui va la prendre », a prononcé l’homme de 64 ans.

Quelques anecdotes  

Les questions ont aussi permis d’apprendre qu’absolument tous les joueurs sont superstitieux (lui s’habillait de gauche à droite) et que ça empire pendant les séries éliminatoires, tandis que lors de son repêchage en 1979, ses partenaires de camp d’entraînement étaient Guy Lafleur et Steve Shutt. « Je pense que je n’ai pas touché la rondelle du camp d’entraînement… », a-t-il plaisanté.

Par ailleurs, semble-t-il que lorsqu’il a rejoint son rival de toujours Peter Šťastný (ancien Nordiques de Québec) chez les Blues de Saint-Louis en 1994, ils ne se seraient pas adressés la parole pendant deux semaines. « Les deux, on ne savait pas comment. À un moment, on s’est parlé et on en a ri. C’est la beauté du sport! »

Enfin, est-ce que le but d’Alain Côté était bon? « Après son but, j’ai perdu la mémoire! », est-il resté prudent. (Alain Côté n’était pas loin…)

Pour sa part, Olivier Dumais, maire de Saint-Lambert-de-Lauzon, remercie son invité spécial d’avoir partagé son expérience en tant que joueur et entraîneur avec beaucoup de simplicité et de sincérité.