Scott: retrouvé plus de 4 mois après son décès

ENQUÊTE.  Retrouvé sans vie dans sa résidence de Scott le 17 février dernier, Richard Blondin est visiblement décédé d’une mort naturelle, possiblement à la suite d’une arythmie cardiaque fatale, consécutive à une insuffisance hépatique aiguë résultant d’une consommation chronique d’alcool, estime le coroner Donald Nicol, qui a fait connaitre ses conclusions dans son rapport publié le 14 juin dernier.

Personnalité connue dans le milieu de la radio à Québec, M. Blondin avait été identifié à l’aide de ses bijoux et de signes physiologiques distincts à la morgue de Québec puisqu’un examen externe, effectué à la morgue de Montréal trois jours plus tard, avait révélé des signes de momification avancée et de squelettisation, mais aucun signe de lésion traumatique. Aucune autopsie n’avait donc été ordonnée, écrit M. Nicol.

Il avait également été impossible d’effectuer des prélèvements ni des analyses toxicologiques, étant donné l’état de conservation du corps qui laisse présumer que M. Blondin serait décédé le 2 octobre 2021, soit plus de 4 mois avant que sa dépouille ne soit découverte. 

Comme M. Blondin n’avait pas récupéré son courrier depuis août 2021, la responsable du bureau de Postes canada à Scott s’était adressée aux policiers qui se sont ensuite déplacés au domicile de M. Blondin pour ensuite le trouver sans vie, allongé sur le sol de sa chambre et enroulé dans une couverture. Aucun écrit exprimant une intention suicidaire n’a été trouvé sur place.

Le coroner Nicol ajoute également que le dossier médical de M. Blondin indiquait que celui-ci souffrait de cirrhose hépatique sévère et qu’il avait cessé toute médication en septembre 2020. Selon le rapport de l’enquête policière, aucun signe de violence, de vol, d’effraction ou d’intervention d’un tier n’a été observé sur les lieux. 

On mentionne, en terminant que Richard Blondin vivait seul et avait très peu de contacts sociaux. Selon ses proches, la victime consommait beaucoup d’alcool quotidiennement et son état de santé se détériorait depuis quelques années, à la suite d’une perte d’emploi.