Que du beau!

Le Symposium de peinture de Vallée-Jonction a rassemblé 39 artistes professionnels cette année. La 14e édition de l’événement, qui a eu lieu du 23 au 25 octobre derniers au centre multifonctionnel de la municipalité, a été particulièrement grandiose selon les participants.

« La majorité sont des peintres connus, dont plusieurs internationalement. Des toiles se vendent. Il y a beaucoup de talent et de variété. Il y a déjà six artistes d’inscrits pour l’année prochaine. On n’a même plus besoin de courir pour les convaincre! », a commenté Marguerite Lacasse, présidente du comité organisateur.

Cette année, le président d’honneur était l’artiste de Kamouraska Yves Ayotte. « Je suis venu pour la première fois l’an dernier, et je me suis aperçu qu’il me manquait de quoi dans ma vie de ne pas avoir vu la Beauce. Être président d’honneur me donnait la chance de revenir, alors j’ai accepté tout de suite! », a-t-il prononcé.

M. Ayotte a de plus soulevé que l’événement de Vallée-Jonction est « bien rodé » et que les Beaucerons sont toujours très accueillants. « C’est axé sur l’artiste et non sur le succès de l’événement. Nous n’avons pas trop de restrictions, ce qui est parfait pour un gars comme moi. »

Dans sa qualité de président d’honneur, il pouvait inviter deux artistes de son choix. L’une d’elles était RenéeRose Pelletier-Martineau. Étant déjà par le passé venue au symposium en tant que simple observatrice, la Lévisienne se considère choyée de pouvoir y prendre part cette année. « Voir les gens s’émerveiller devant mes œuvres, c’est merveilleux. Ça fait du bien. » Il faut souligner que RenéeRose expose actuellement quatre de ses tableaux peints sur bois à la Agora Galerie de New York.

Enfin, l’artiste Guildo Gagnon de Rimouski est reconnu par ses pairs pour évaluer systématiquement les nombreux rassemblements d’artistes. « Il y a environ 400 symposiums au Québec et au Nouveau-Brunswick tous les ans. Seulement une cinquantaine sont de vrais symposiums. Les autres sont des salons », dit-il. Il explique ici qu’un vrai symposium doit faire en sorte que ses artistes soient capables de communiquer. « Des fois, on est dans des petites crèches comme des animaux. Il faut mettre l’art le plus accessible à tous. Des kiosques comme ça, c’est numéro un. Ce n’est pas surchargé. Sur les cinq que j’ai faits cette année, c’est ici que j’ai aimé le plus. »