Raymond Bourque de passage en Beauce

CONFÉRENCE.  L’ex-défenseur de la Ligue Nationale de Hockey, Raymond Bourque, était de passage à Scott, jeudi dernier, à l’invitation du Groupe Performance pour une rencontre avec des gens d’affaires de la région.

Restaurateur et propriétaire d’un spa depuis près de 20 ans dans la région de Boston, l’ancien des Bruins de Boston et de l’Avalanche du Colorado avait un message plutôt simple pour les quelque 300 personnes présentes à la rencontre. Pour réussir en affaires, il faut de la discipline, une bonne équipe et avec les bonnes personnes aux bons endroits.

« Ça commence en haut, mais ça prend une bonne équipe. J’ai maintenant l’expérience de deux situations différentes, ce qui n’était pas le cas avant. J’essaie d’amener une philosophie semblable à celle que j’adoptais quand j’étais joueur de hockey », lance-t-il d’emblée.

Il n’hésite pas à dire qu’il y a des similitudes dans le sport, le travail et dans la vie. « J’ai toujours cherché la perfection dans ma carrière d’hockeyeur. Cette pensée-là m’a aidé à donner le meilleur de moi-même tous les jours. Si j’avais une mauvaise journée et même une bonne, il fallait que le lendemain ce soit mieux. Peu importe ce que tu fais dans la vie, quand tu es un leader ou un propriétaire, si ta préparation ou ta philosophie va dans ce sens, les chances sont bonnes que les choses aillent bien », résume-t-il.

C’est d’ailleurs le genre de message que le Groupe Performance essaie de transmettre à ses membres, lors de rencontres de prestige du genre, explique Denis Perreault, organisateur de l’événement. « Nous sommes le plus gros groupe privé d’hommes d’affaires au Québec. On se sert des vedettes pour nous inspirer. Les gens ici sont invités gratuitement. Dans nos activités, ce n’est pas le sport uniquement, même si nos invités sont généralement des têtes d’affiche dans ce domaine ».

Raymond Bourque est l’un des rares athlètes à avoir maintenu une constance au sommet dans sa carrière. « J’ai joué jusqu’à 40 ans, mais c’était le fun de pouvoir me comporter comme un kid de 15 ans chaque jour. Au hockey, vouloir la perfection m’a permis d’avoir la régularité que je souhaitais et je suis fier de ça. Le hockey est un jeu d’équipe et au travail, on doit utiliser ce principe-là aussi. Il faut toutefois d’abord se gérer avant de l’imposer aux autres. »

La restauration, c’est difficile, avoue-t-il. « J’ai appris beaucoup pendant les sept premières années. L’important c’est de s’amuser dans ce que l’on fait. Tout doit aussi se faire dans le respect et cela amènera inévitablement de la passion. Amène de l’énergie, du positif dans ton environnement. Les défaites sont difficiles, mais les victoires sont plaisantes, surtout quand tu les as acquises en groupe. »

Comme leader, plusieurs tracent un parallèle entre lui et l’actuel capitaine des Bruins de Boston, Patrice Bergeron. Raymond Bourque lui aussi que son ancienne équipe a son lot de leaders, malgré son élimination des séries dimanche soir. « C’est une saison historique, surtout avec les blessés au début de la saison. J’espère que ce n’est pas la dernière saison de Patrice », dit-il en terminant.