Vallée-Jonction : la Villa du Cap fait peau neuve

AÎNÉS. La résidence pour aînés, la Villa du Cap de Vallée-Jonction vient de procéder à une rénovation majeure d’une partie de ses installations grâce l’implication de l’entreprise Métal Bernard qui a versé une somme de 50 000 $ pour la soutenir.

Le salon de la résidence vient de faire l’objet d’une cure de rajeunissement et son mobilier a entièrement été renouvelé, tout comme celui de la salle à manger. Président du conseil d’administration de la résidence, l’ex-maire de Vallée-Jonction, Réal Bisson, explique que les travaux étaient nécessaires pour améliorer la qualité de vie des résidents. « Il fallait redécorer et agrandir le salon, puis l’équiper un peu mieux. Nous avions de beaux projets, mais avions besoin d’aide. M. Veilleux a rapidement répondu présent. On espérait quelque chose de positif, mais pas à ce point. »

Louis Veilleux du Groupe Mundial et de sa filiale Métal Bernard, dont la mère réside à cet endroit, estime que l’implication des entreprises dans leur communauté est plus que nécessaire. « Les plus belles réussites sont souvent celles qui sont faites avec vigueur et difficultés. C’est comme ça que nos aînés ont bâti notre société. La direction et le personnel ici représentent aussi ce concept. Notre objectif, comme entreprise, est d’être capable de transformer des vies à travers notre travail, mais aussi en redonnant à la société, ce qu’au Québec, on ne fait pas assez, d’ailleurs. »

L’implication de l’entreprise n’est pas la première ayant permis à la résidence de renaitre il y a quelques années et l’implication du milieu a toujours été au cœur de son histoire. Une campagne de souscription avait été lancée en 1969 pour sa construction et une implication gouvernementale avait permis son ouverture en 1970.

L’établissement avait toutefois fermé en 1997, avant de rouvrir grâce à l’implication de trois promoteurs privés. Une autre fermeture en 2018 allait alors forcer l’engagement de la municipalité et une implication majeure de la Fondation Le Crépuscule allait permettre sa remise en opération, sous la forme d’un organisme à but non lucratif.

Comme bien des résidences pour aînés dans la région et au Québec, le conseil d’administration de la Villa du Cap cherche maintenant à sécuriser l’avenir de l’établissement, indique M. Bisson. « Il y a des gens qui partent, malheureusement, et il faut les remplacer, ce qui devient difficile sur le plan financier. Il y a eu quelques décès pendant la période des fêtes. Il y a 40 chambres et c’est à peu près le minimum pour que ce soit rentable, mais elles doivent être comblées. Nous avons des discussions avec le CISSS Chaudière-Appalaches à cet effet pour avoir une stabilité. »