Une 18e édition inscrite dans la continuité
ÉVÉNEMENT. La 18e édition de l’Accélération de camions à Saint-Joseph s’inscrira dans la continuité des années antérieures selon le promoteur de l’événement, Benoît Gagné.
Une soixantaine de coureurs du Québec, mais aussi de l’Ontario et des États-Unis seront présents au cours de la fin de semaine. « Cela fait déjà un mois et demi que nous avons fermé les inscriptions. Nous aurions pu en avoir 100 si nous avions voulu, mais il fallait se limiter pour offrir un bon spectacle », indique M. Gagné.
Ceux-ci seront répartis dans les catégories Chargé et Bobtail pour les classes A et B. La classe C sera uniquement composée de la catégorie Bobtail. Ils pourront rivaliser sur la piste de 750 pieds que les années précédentes. « Le seul changement que nous avons apporté, c’est qu’il y aura des finales les deux jours. Cela permet aux coureurs qui subissent un bris d’effectuer les réparations nécessaires et de pouvoir revenir dans la compétition », explique-t-il.
Après deux ans plus difficiles en 2020 et 2021, l’année 2022 avait été marquée par un regain de popularité. Cet effet est encore plus marquant en 2023. « Des spectateurs d’autres provinces, des États-Unis et même quelques-uns de l’Europe seront présents. Nous avons presque tous loué nos terrains de camping. [En date du 18 août], il en reste moins de 40 », lance M. Gagné.
Programmation
Le départ des courses aura lieu à 10 h le 2 septembre. Elles se poursuivront tout au long de la journée. Le tout sera suivi de la parade de camions dans les rues de Saint-Joseph à compter de 19 h 30.
Les activités reprendront dimanche matin avec un déjeuner des travailleurs sous la tente à 8 h. Les courses reprendront dès 10 h. L’événement se terminera avec la remise des bourses sur le site immédiatement après la compétition.
Des services de navettes seront disponibles les deux jours pour les spectateurs, tant pour assister aux courses d’accélération qu’à la parade.
Volet musical absent
Il n’y aura toutefois pas de spectacle de musique organisé par M. Gagné. « Depuis la pandémie, c’est plus difficile de planifier des spectacles. Le plus gros problème était de trouver une scène. La seule que j’ai pu trouver était au Manitoba, mais c’était extrêmement dispendieux de la faire venir jusqu’ici », détaille le promoteur. Ce n’est que partie remise pour M. Gagné et son équipe. Il assure revenir l’an prochain avec un volet musical.
Incidemment, l’organisation de M. Gagné peut se targuer d’avoir remis plus de 1 M$ à différentes organisations et organismes de la région au cours des 17 dernières années, grâce à ses partenaires et aux bénéfices engendrés par le festival.