Un service d’aide aux démunis à Vallée-Jonction

MUNICIPAL. Un nouveau comptoir communautaire vient de voir le jour dans la région. aiDONS Vallée-Jonction a été lancé il y a deux semaines par l’organisation des loisirs locale et avec pour objectif de prêter main forte à des citoyens qui auraient besoin d’un certain support, particulièrement à cette période de l’année.

Le comité communautaire de Vallée-Jonction a pu déjà pu recevoir des dons et débuter un service d’aide alimentaire. Grâce aux dons des citoyens, des vêtements chauds pour hommes, femmes et enfants, de la literie, des produits d’hygiène et de la nourriture y sont aussi offerts.

Les vendredis, des aliments et mets préparés provenant du Marché Tradition Roy de Vallée-Jonction et de la Charcuterie Le Pied de Cochon sont aussi disponibles. Un volet de mets préparés est aussi proposé au frigo communautaire où les citoyens pourront y déposer des mets préparés dans un cadre communautaire et prévenir le gaspillage alimentaire.

Le seul critère pour avoir recours aux services d’aiDONS Vallée-Jonction est une preuve de résidence.

Kelly Grondin, du Service des loisirs de la localité, explique que malgré la présence d’autres organismes communautaires sur le territoire, les besoins sont grandissants à Vallée-Jonction. « Des statistiques montrent que notre population est défavorisée et on essaie d’aider nos citoyens du mieux possible. »

Elle ajoute que le comptoir aiDONS Vallée-Jonction est d’ailleurs ouvert les lundis, mercredis et vendredis de 18 h 30 à 20 h pour venir en aide aux citoyens qui en ont besoin et ce en toute confidentialité. « Pour l’instant, ce sera ouvert jusqu’en janvier, mais si la demande est là, nous allons peut-être prolonger ».

Pas de compétition

Directeur de l’organisme La Source à Sainte-Marie, l’organisme d’entraide voué à cette mission pour l’ensemble de la MRC Nouvelle-Beauce, Gilles Boutin voit tout de même d’un bon œil tout service du genre. « Ça existe déjà dans quelques localités de la région. Chaque municipalité veut faire un petit quelque chose pour sa population. Ça peut être utile localement, surtout pour des gens qui n’ont pas de transport, à titre d’exemple. On n’empêchera jamais les gens d’aider le monde. »

M. Boutin ajoute qu’une rencontre avec d’autres organismes communautaires de la région permettra assurément de tisser des liens et d’améliorer la communication entre les groupes d’aide existants. « On veut s’allier avec ces gens-là. On le fait déjà avec certains organismes existants qui ont une mission bien spécifique et ces organisations-là nous recommandent des gens aussi. On doit aussi se parler, car il arrive que des gens cognent à deux portes plutôt qu’une, ce qui peut être injuste aux yeux des autres. En ayant des communications plus fluides, on pourra se recommander des gens mutuellement et être plus efficace. »

Kelly Grondin voit d’ailleurs cette ouverture de manière positive. « S’ils veulent travailler en collaboration avec nous, ce serait génial. »