TASBI : l’entente de principe est entérinée sous peu
L’entente de principe entre les paramédics du syndicat des Travailleurs ambulanciers syndiqués de Beauce inc. (TASBI) et le gouvernement devrait être entérinée par les membres sous peu, bien qu’aucune date ne soit encore déterminée pour le vote.
Selon le président de TASBI, Christian Duperron, les paramédics recevront notamment des augmentations salariales pour chacune des cinq années de l’entente. De plus, certaines primes ont été bonifiées, dont celle accordée pour le travail les fins de semaine et celle pour les horaires de faction. « Il y aura aussi une nouvelle prime et nous avons obtenu des gains monétaires au niveau de l’investissement du gouvernement en santé psychologique », ajoute-t-il.
Les horaires de faction étaient d’ailleurs un point majeur des dernières négociations, mais le syndicat n’a pas réussi à s’entendre avec l’employeur pour y mettre fin. « Nous demandions l’abolition pure et dure des horaires de faction, mais nous avons malheureusement reçu une fin de non-recevoir. Nous avons quand même fait du chemin. Il y a eu plusieurs modifications d’horaire l’année dernière. Cela nous a donné un peu d’oxygène de voir qu’il y a eu de l’amélioration », nuance M. Duperron en assurant que TASBI allait continuer de travailler en ce sens.
Certains secteurs demeurent toutefois problématiques, notamment celui de Sainte-Claire. « Tous les secteurs où il y a des horaires de faction sont problématiques, mais à certains endroits, comme à Sainte-Claire, il y a plus d’appels, ce qui entraîne une charge de travail plus élevée », explique-t-il.
Selon lui, ce type d’horaire n’est pas attrayant pour les jeunes travailleurs, ce qui crée une pénurie de main-d’œuvre. « Ça devient un cercle vicieux qui mène jusqu’à la fermeture de services », insiste M. Duperron.
Cela faisait trois ans que la précédente convention collective était échue depuis 2020. « Historiquement, nos négociations sont toujours assez longues. La précédente, qui couvrait les années 2015 à 2020, a été signée en 2018. C’est très long. On ne l’explique pas pourquoi on est toujours en attente de signer des contrats de travail qui sont presque échus quand on arrive enfin à un règlement », conclut M. Duperron.