Saint-Joseph ne vise pas un maire à temps plein
À l’instar de la Ville de Beauceville qui a pris la décision de se doter d’un maire à temps plein à compter de juillet 2017, celle de Saint-Joseph n’envisage aucunement une telle option.
«C’est un sujet qui a déjà été abordé. Oui, on y a pensé, mais on n’en voit pas la nécessité », soutient le maire Michel Cliche. Il ajoute qu’il ne critique pas l’orientation de la Ville de Beauceville. C’est le choix des élus, dit-il.
Bien qu’il consacre en moyenne une trentaine d’heures par semaine à sa fonction de premier magistrat pour un salaire annuel de 16 611 $ et une allocation de dépenses d’un peu plus de 8300 $, M. Cliche estime que pour une personne à la retraite, comme c’est son cas, ce n’est pas un problème. Bien sûr, la situation ne serait pas la même pour une personne qui voudrait occuper la mairie et en faire son travail principal. «Ce n’est pas assez pour en vivre ».
Le maire Cliche ajoute que sa charge de travail lui permet de suivre tous ses dossiers, «mais, c’est important, concède-t-il, d’avoir une bonne équipe de travail et de savoir déléguer. En ce sens, Ville Saint-Joseph a tous les atouts nécessaires dont un excellent directeur général et des employés compétents.»
Élections municipales
En 2017, les postes de maire et de conseillers municipaux arriveront à terme à Ville Saint-Joseph comme partout ailleurs au Québec. À cet égard, M. Cliche affirme que le conseil entamera une réflexion au début de la prochaine année en ce qui concerne les intérêts de chacun relativement à leur retrait de la scène politique municipale ou au renouvellement de leur mandat pour une période de quatre ans.