Saint-Frédéric peut aller de l’avant
MUNICIPAL. La municipalité de Saint-Frédéric pourra aller de l’avant avec un règlement d’emprunt d’un montant de 5,6 millions $ pour d’éventuels travaux d’amélioration de l’approvisionnement en eau potable.
Les citoyens de la localité étaient invités à se prononcer en signant un registre, le mardi 18 juillet dernier, demandant un référendum sur le projet. Aucune signature n’a été recueillie, alors que 71 étaient nécessaires pour forcer la tenue de cette étape.
Les travaux envisagés par le conseil municipal prévoient la construction d’un nouveau réservoir, d’un nouveau bâtiment et le branchement à un puits additionnel, explique la mairesse de Saint-Frédéric, Micheline Grenier. « C’est dans la normalité des choses. Il y a deux ans, nous avions manqué d’eau et avions dû en acheter de municipalités avoisinantes. Nous sommes saturés à Saint-Frédéric et si on souhaite développer, on se doit d’agir. À l’heure actuelle, on ne peut plus ajouter de construction. Ça nous oblige à refaire un réservoir et un bâtiment adéquat », résume-t-elle.
Mme Grenier rappelle que les élus des conseils précédents avaient travaillé particulièrement sur le côté recherche en eau potable et que l’étape suivante était celle-ci. Elle ajoute que le puits avait été foré avec la permission du propriétaire du terrain dans le passé. « Quand je suis arrivée en poste, nous avons obtenu la permission de la CPTAQ d’acquérir une parcelle de terrain où se retrouve le puits numéro 5, qui est celui que l’on veut brancher et où on souhaite refaire des installations. On avait constaté que le puits fournissait de l’eau en quantité plus qu’intéressante. »
Plus que nécessaire
La mairesse ajoute que les puits existants sont éloignés du village, tout comme celui que l’on souhaite brancher. « Nos conduites longent la route 112 pour atteindre le cœur du village. On dessert tout le secteur urbain en eau. Notre bâtiment de service a un certain âge et on souhaite en profiter pour le remettre aux normes et refaire un réservoir. »
Évalué sommairement à 5,6 M$, l’ensemble du projet sera assumé, en partie, par toute la population, précise Mme Grenier, mais à 80 % par les citoyens éventuellement desservis. « Toute notre municipalité va contribuer. Il fallait aller en avis public en raison du montant envisagé. Nous sommes en effervescence au niveau développement domiciliaire, mais nous ne pourrions plus obtenir de certificat d’autorisation pour développer davantage. Des promoteurs sont intéressés à construire du multilogement. »
Si la nature du règlement d’emprunt en a possiblement surpris quelques-uns, la mairesse insiste toutefois pour rappeler que des aides financières seront accessibles. « Quand nous aurons fait toutes nos démarches, nous pourrons nous tourner vers les gouvernements pour connaitre à quelle hauteur ils pourront nous aider. Nous avions appliqué sur un programme du gouvernement du Québec, sauf que le nouveau est plus généreux. Nous avons demandé à être considérés pour ce programme et avons été retenus. Ce n’est qu’après le dépôt de notre appel d’offres qu’on en saura plus. »
Mme Grenier indique que des travaux sont déjà en cours à plusieurs niveaux, notamment au niveau du traitement des eaux usées. « Nous sommes avancés dans ce cas-ci. Tout va se faire à l’automne et l’eau potable est la prochaine étape. Les plans et devis sont d’ailleurs déjà en préparation. »