Que du positif à l’épi
SCOTT. La 15e édition du Festival de l’épi de Scott, qui a eu lieu du 15 au 19 août dernier, aura été une année sans anicroche avec des participants à volonté.
D’abord, quelque 400 personnes ont assisté à la soirée d’humour du jeudi, mettant en vedette Mike Ward et Yannick de Martino. « Les gens ont tripé. J’ai ri tout le long! », est satisfaite Patricia Duclos-Gilbert, présidente de l’événement.
Le lendemain, seule ombre au tableau, le rappeur FouKi a annulé son spectacle. « C’est la déception du festival, parce qu’il était très attendu. On va essayer de se reprendre », promet-elle. L’artiste a été remplacé au pied levé par Maestronautes et Gros Big, avant Yes Mccan. Près de 1500 festivaliers ont applaudi lesdites formations.
Enfin, Kevin Parent s’est montré très généreux samedi soir, alors que 350 déjeuners ont été servis dimanche matin. Ceci en fait le plus gros brunch de l’histoire du festival. Pendant ce temps le retour du tournoi de dek hockey a attiré sept équipes, le traditionnel tournoi de washer a repris ses lettres de noblesse avec 80 joueurs et les 5 à 7 ont toujours été bien achalandés.
« Il n’y a pas eu de temps mort. Toutes les activités se sont bien passées et nous avons eu de bons commentaires sur notre nouvel aménagement », d’ajouter la présidente.
Scott Race
Environ 200 personnes ont gagné la ligne de départ de la toute première édition de la Scott Race du dimanche. En tout, 23 obstacles attendaient les courageux, sur un parcours sinueux de 2,6 km.
« C’est encore mieux qu’on l’avait imaginé, et on avait beaucoup d’attentes. On revient l’an prochain, pas le choix, avec un parcours différent. On aime les défis! », a lancé Marie-Michèle Benoît, directrice générale de Scott.
Notons que l’activité a profité du travail de 35 bénévoles. L’une d’elles était Stéphanie Couturier de l’entreprise Évolufit Québec. « Je voulais aider parce que Scott est très innovateur. Je participe à des courses à obstacles depuis six ans et quand j’ai vu ça, j’ai été épatée », dit-elle.
Selon Mme Couturier, l’unique défaut de l’activité est qu’elle aurait gagné à être davantage mise de l’avant afin d’attirer un plus grand nombre de coureurs. « Il faut valoriser ces événements. C’est accessible, ça fait bouger et c’est extérieur. […] La Scott Race est une belle initiation aux courses à obstacles. Je trouve que c’est l’idéal. »
Ainsi, le premier vainqueur de la Scott Race a été Jean-Benoît Boudreau de Lévis. Celui qui prend part à de nombreux rassemblements similaires n’avait que de bons mots envers le nouveau défi. « C’est très bien balisé. C’est rare des courses où on sait tout le temps où aller sans se tromper. Il y avait aussi une bonne densité d’obstacles. C’était parfait. C’est un bon déjeuner! », a-t-il commenté.