Prophète en son pays

La conférencière du Déjeuner Reconnaissance de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Joseph-de-Beauce, qui a eu lieu le mercredi 28 octobre dernier à l’Hôtel Resto-Bar Le Journel, était Julie Carrier, copropriétaire de l’endroit depuis 2006.

En début de présentation, elle a comparé le monde des affaires aux personnages d’une pièce de théâtre, avec: le guerrier, le juge, l’explorateur et l’artiste. Se percevant comme le juge et son conjoint étant le guerrier, ils forment ainsi une bonne équipe selon elle.

Plus tard, elle a raconté combien le prolongement de l’autoroute 73 jusqu’à Beauceville en 2007 avait été douloureux sur leur chiffre d’affaires. « Les institutions financières n’étaient pas chaudes à l’idée d’appuyer notre projet de cure de rajeunissement… », a-t-elle indiqué. Pourtant, après deux mois de travaux et diverses nouveautés, l’entreprise a non seulement réussi à reprendre les sommes perdues, mais littéralement doubler ses revenus. La dernière affirmation a mérité une chaleureuse main d’applaudissement de la part de la cinquantaine de personnes présentes.

Les plus récentes réalisations de Mme Carrier sont l’aménagement du toit rétractable et du chauffage de la terrasse, ainsi que l’installation d’un appareil de loterie vidéo en 2014. Actuellement, et ce, depuis deux ans, elle entreprend des démarches avec le ministère des Transports du Québec pour donner un accès aux VTT et motoneiges depuis l’emprise de l’autoroute 73. « Si on ne lâche pas, ça devrait se réaliser! Je suis très fière de ce que nous avons accompli en neuf ans. Avoir sa propre entreprise, c’est valorisant. Chaque jour est un défi et chaque client est important. »

La relève se prépare

Après son allocution, sa fille Emy, 10 ans, a prononcé quelques mots en tant que « future entrepreneure et future propriétaire du Journel ». Se disant chanceuse de pouvoir observer ses parents agir au quotidien, elle considère que l’établissement est aujourd’hui une grande maison, où on se sent comme chez soi. « Lorsque je serai propriétaire, je ferai peut-être des rénovations esthétiques, mais jamais je ne toucherai à l’ambiance familiale que l’on y trouve », a-t-elle énergiquement prononcé.

Pour conclure son exposé, elle a soulevé être hôtesse au Journel depuis environ un an et jouer de la guitare depuis trois ans. « C’est important d’avoir un rêve, quel qu’il soit. Les adultes doivent en avoir aussi! »

En fin d’événement, le maire Michel Cliche a souligné l’esprit de famille qui règne au Journel et a confirmé l’appui de la Ville en ce qui a trait au projet de passage pour les VTT et motoneiges. « En l’appuyant, je suis sûr qu’on va les faire bouger au ministère des Transports! », a-t-il lancé, heureux du développement constant de l’entreprise joseloise.

 

Le prochain Déjeuner Reconnaissance se tiendra le mercredi 25 novembre. Le conférencier sera l’homme d’affaires mariverain Pierre-Maurice Vachon.