Pour Bruny Surin, il faut exprimer ses rêves haut et fort

La persévérance est la clé du succès et la motivation mène à tout. Dans cette veine, il faut mettre le doute au rancart, oser et ne pas avoir peur de l’échec.

Détenteur de douze titres dont deux mondiaux en tant que sprinteur, Bruny Surin soutient que dans son vocabulaire, il faut bannir les « j’aurais dû ou j’aurais pu ». C’est le propre de ceux et celles qui ont relégué leurs rêves de jeunesse dans un tiroir. Car pour ces gens, le temps a passé et il y a une flamme qui s’est éteinte.

Invité à prononcer une conférence lors d’un déjeuner de DPME Chaudière-Appalaches qui avait lieu mardi dernier 29 septembre à La cache à Maxime de Scott, Bruno Surin mentionnait : «Aux jeunes, je parle beaucoup de la nécessité d’avoir confiance en soi. La détermination, c’est dans la tête que ça se passe.»

Ses rêves, il faut les dire haut et fort. Certes, il y aura toujours des gens pour mettre des bémols et susciter le découragement.

Garder la tête haute

Bruny Surin précise qu’à ce chapitre, il a, bien sûr, été victime du pessimisme des autres. Quand il avait décidé de lancer une ligne de vêtements, il y a maintenant plus de sept ans, certains rabrouaient son rêve en lui disant qu’il perdrait de l’argent, qu’il se lançait dans un domaine trop compétitif. Ce projet, c’était un rêve de retraite. Pourquoi le bannir? Non, il a tout simplement décidé d’aller au bout de son idée. «Quand on est face à un défi, on a deux choix : le réaliser ou ne rien faire.»

La motivation, la volonté de continuer à s’améliorer, cela va jusqu’où? En fait, il n’y a pas de limite. Bruny Surin a d’ailleurs adopté une devise qui le caractérise bien. « Après une victoire, ma ligne d’arrivée devient ma ligne de départ. » Une phrase qui, selon lui, s’applique autant dans la vie de chacun que dans le domaine des affaires.