Transport scolaire: peu d’inquiétudes dans la région

ÉDUCATION. L’actuelle négociation des contrats de transport scolaire ne touche pas la région, mis-à-part le Centre de services scolaires des Navigateurs, qui dessert surtout les territoires de Lévis-Lotbinière, qui compte dans leurs rangs notamment les localités de Saint-Henri et de Saint-Lambert-de-Lauzon.

À l’aube d’une autre rentrée scolaire, plusieurs s’inquiètent du fait que des contrats de transport scolaire sont échus depuis le 30 juin dernier à travers le Québec, sauf que les Centres de services scolaires de Beauce-Etchemins et de la Côte-du-Sud ne sont pas concernés par ces inquiétudes et la négociation en cours, les contrats de transport scolaire étant toujours en vigueur.

Du côté du Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin, aucun contrat avec les transporteurs scolaires n’arrive à échéance cette année. « Il nous reste encore trois ans avant de resigner. Nous ne vivons donc pas la situation rapportée dans d’autres régions du Québec », explique Joannie Demers, conseillère en communication pour l’organisation.

Au Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud, la situation est similaire, confirme Isabelle L’Arrivée-Lavoie, responsable des communications de l’organisation. « Aucun bris de service chez nous. La majorité de nos contrats réguliers se poursuivent jusqu’en 2025. »

Ainsi, sur le territoire desservi par le journal, seuls les citoyens de Saint-Henri et Saint-Lambert sont concernés par les négociations en cours, en raison de leur appartenance au Centre de services scolaires des Navigateurs, convient la responsable des communications, Louise Boisvert. « Nous attendons les résultats des négociations qui sont toujours en cours, comme dans bon nombre de centres de services scolaires. Nous avons bon espoir que des ententes seront conclues avant la rentrée scolaire du 29 août. »

Son vœu a été exaucé puisqu’une entente de principe a été conclue entre le gouvernement et la Fédération des transporteurs par autobus (FTA) en d’après-midi vendredi. Le conseil d’administration de la FTA recommandera l’adoption de cette entente de principe qui couvrira une période de six ans à ses membres.