Peu d’impacts dans les écoles du CSSBE
ÉDUCATION. La directive que souhaite faire adopter le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, visant à interdire l’utilisation des cellulaires en classe sauf à des fins pédagogiques n’aura que peu d’impacts au Centre de services scolaire de la -Beauce-Etchemin (CSSBE).
Le directeur général du CSSBE, Fabien Giguère, estime qu’il s’agit d’une mesure positive. « Nous l’avons vu dans les médias, la recherche dit que le cellulaire est un élément perturbateur pour la concentration des élèves, donc oui c’est positif », indique-t-il.
Actuellement, la majorité des écoles de la région laissent aux enseignants décider la façon de gérer l’utilisation du téléphone portable via le code de vie des écoles. « Dans presque toutes les écoles, les enseignants demandent de les laisser dans un bac à l’entrée de la classe », ajoute M. Giguère.
Celui-ci souligne également que l’appareil est peu utilisé à des fins pédagogiques. « Chaque élève du secondaire dispose déjà d’un Chromebook. S’ils ont besoin d’aller sur Internet, ils y ont déjà accès avec l’ordinateur », souligne-t-il.
Pour ce qui est des enseignants qui acceptaient le cellulaire en classe, « ils pourront continuer de l’accepter lorsque c’est à des fins pédagogiques », assure le directeur général du CSSBE.
M. Giguère voit quand même la légifération du ministre Drainville de bonne augure. « C’était une demande de nos établissements. Si l’on se fit à la recherche actuellement, oui on peut voir cela positivement », conclut-il.