Nouveau nom, nouvelle image et un nouveau parcours

ÉVÉNEMENT. Après L’Extreme Mountain Race, place au Mountain Race tout simplement à Vallée-Jonction, alors que l’événement adopte une nouvelle appellation, une nouvelle image et proposera également une nouvelle épreuve, un départ  » Trail  » qui permettra aux participants d’éviter les obstacles pour se concentrer uniquement sur la course.

Le comité, formé de Sonia Jacques, Dominique Giguère, Patrick Perreault, Gabriel Harvey et Nathalie Rousseau, a choisi de laisser tomber le premier mot de son appellation, estimant que le terme « Extrême » en éloignait peut-être quelques-uns. Les défis seront les mêmes que les années antérieures, alors que 35 obstacles seront dispersés sur le parcours. Les participants pourront choisir différentes distances, soit entre 3 et 6 kilomètres.

« On a commencé à constater que nous avions plusieurs visiteurs qui ne souhaitaient faire que de la » trail « et pas d’obstacle. Ce sera le même parcours et les obstacles seront encore là, sauf que les participants pourront les contourner », résument d’emblée les membres du comité.

« Certaines personnes plus âgées, ou moins à l’aise avec les obstacles, nous en faisaient mention. On cherchait aussi de la nouveauté et le parcours sans obstacle en est une. Il y a deux ans, c’était le départ Élite qui nous a amené un plus haut niveau de concurrents, comme l’avait fait notre parcours pompier il y a quelques années », ajoute Patrick. Perreault.

Fait particulier, l’événement a toujours pu se dérouler au cours des années, malgré la récente pandémie, attire bon an mal an près de 300 participants, âgés de 4 à 68 ans l’an dernier, et monopolise près d’une quarantaine de bénévoles le jour de l’activité.

Gabriel Harvey estime de son côté que le départ des pompiers intéresse davantage les brigades et que plusieurs de la région pourraient être représentées à la fin de l’été. « Les candidats doivent se déplacer avec environ 80 livres d’équipement. C’est un beau défi, c’est exigeant, mais ça donne un bon spectacle. On peut avoir d’un à trois pompiers par caserne, selon les années. »

Pour les jeunes

Instigatrice de l’activité, qui en sera à sa 8e édition cette année, Nathalie Rousseau rappelle que l’événement a pour but de défrayer les coûts d’aménagement du snow parc au club Ski Beauce. « C’est encore pour cette raison. On veut garder nos jeunes ici, avec un parc à neige qui répond à leurs attentes, leurs aspirations et qui leur procure un beau défi. C’est pour eux qu’on le fait », précise-t-elle, ajoutant que l’organisation y consacre environ 8 500 $ chaque année.

Le site n’a jamais eu la prétention d’être parmi les meilleurs, sauf que les gens du comité ont choisi d’aller chercher de l’expertise pour l’améliorer. « Les idées étaient bonnes, mais ce n’était pas monté par des professionnels. Si tu veux que les jeunes aient ce qu’ils souhaitent, il faut des gens qui connaissent ce que ça implique. Les sauts, les angles, les atterrissages, etc. », explique Patrick Perreault.

Il ajoute que le club de Vallée-Jonction a toujours développé de beaux talents. « Il y a toujours eu une bonne pépinière de skieurs, sauf que lorsqu’ils atteignaient 13 ou 14 ans, ils se dirigeaient ailleurs, car la montagne est petite. Le snow parc les accrochent davantage. »

Leur démarche permet au club de consacrer davantage de dépenses aux autres infrastructures de l’installation. Chacun des membres y apporte son expertise et ses connaissances. « Au début, nous avions l’air d’un groupe de bénévole, mais avec le temps, nous avons appris et nous avons maintenant l’air d’une organisation compétente, même si nous sommes toujours des bénévoles », estime-t-il.

Après huit ans, le comité estime que l’événement est en bonne voie de devenir une tradition auprès des adeptes de ce genre d’activités. « Chez certains, particulièrement de la région, on pense que oui. C’est toutefois difficile d’amener les gens de l’extérieur en Beauce. On doit aussi compétitionner avec d’autres événements majeurs ailleurs, mais nous avons de nouveaux participants chaque année, en plus d’un bon nombre d’habitués », remarque Nathalie Rousseau.

Sonia Jacques ajoute que l’organisation espère franchir le cap des 300 inscriptions pour une première fois cette année. « Nous avons déjà une cinquantaine d’inscriptions, ça entre plus vite qu’à l’habitude. Il est vrai que les gens s’inscrivent souvent quelques jours seulement avant l’événement. »