L’utilisation d’Internet continue d’augmenter en Chaudière-Appalaches

TECHNOLOGIE. L’utilisation d’Internet continue d’augmenter chez les adultes de Chaudière-Appalaches selon les résultats de l’enquête NETendances 2017 réalisée par le Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO).

Les données sont en hausse à tous les chapitres, que ce soit sur la fréquence d’utilisation, les achats en ligne ou la possession d’appareils mobiles, comme un téléphone intelligent ou une tablette électronique.

Si l’on compare les résultats à ceux des autres régions, Chaudière-Appalaches n’est devancée que par Laval (96 %) et la Capitale-Nationale (93 %) pour ce qui est du taux de personnes ayant une connexion Internet. La région se situe toutefois au milieu du classement pour ce qui est de l’utilisation hebdomadaire d’Internet, avec 87 %.

Cependant, moins de personnes disposaient d’un téléphone intelligent en Chaudière-Appalaches (59 %) en 2017 que dans toutes les autres régions étudiées, à l’exception de la Mauricie (58 %).

À peine plus d’une personne sur trois (34 %) effectuait des achats en ligne mensuellement en 2017, pour une somme moyenne de 235 $. À l’échelle nationale, le taux se situe à 39 % avec une valeur moyenne de 280 $ dépensés par mois. Précisons que ces données incluent les abonnements mensuels à des services, par exemple Netflix.

Cette étude, menée grâce au soutien financier de plusieurs partenaires, tant publics que privés, se déroule chaque année depuis 17 ans. «Nos objectifs sont de saisir l’usage du numérique que font les Québécois et de voir l’évolution de cette utilisation année après année», mentionne Raymond Poirier, du CEFRIO.

«Cette année, nous nous sommes intéressés à l’économie numérique et de partage, ainsi qu’à l’utilisation d’appareils mobiles. Nous avons également pu faire un portrait par groupe d’âge», ajoute M. Poirier.

Pour obtenir ces données, le CEFRIO a réalisé 11 collectes de données entre février 2017 et janvier 2018, pour un total de 11 022 répondants. Il a ensuite pondéré les résultats en fonction du sexe, de l’âge, de la région et de la langue des personnes. Les résultats comportent une marge d’erreur de plus ou moins 0,93 %.