Les épluchettes de blés d’Inde sont bénéfiques pour les maraîchers
AGRICULTURE. Le directeur général de l’Association des producteurs maraîchers du Québec (APQ), André Plante, affirme que les épis de maïs d’août amènent beaucoup de monde dans les marchés publics de la province, les qualifiant même de «légumes-vedette».
L’épluchette de blé d’Inde, comme on l’appelle couramment, est même devenue symbolique aux yeux des maraîchers. «Dans nos marchés publics, l’épluchette fait partie d’un rituel. Les gens viennent et reviennent», soutient M. Plante, ajoutant que «c’est également une excellente façon de faire connaître les produits artisanaux».
Seule ombre au tableau, M. Plante constate qu’il y a de moins en moins d’épluchettes au fil des ans. «Les gens ont l’embarras du choix dans leurs activités, alors ils délaissent les épluchettes, même si elles demeurent importantes», relativise-t-il.
Une histoire controversée
Selon le Réseau de diffusion des archives du Québec (RDAQ), associé à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), l’épluchette de blé d’Inde possède un passé controversé. Au départ, il s’agissait d’une corvée qui marquait généralement la fin des récoltes.
De nos jours, elle ne sert plus à conserver le maïs pour l’hiver. L’épluchette d’aujourd’hui, comme on le sait, représente plutôt une occasion de réunir famille et amis autour d’un repas simple et délicieux!